Aussitôt revenu de la capitale ghanéenne, où il avait pris part au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président IBK a consulté dans la journée du samedi 12 juillet 2014 des ministres, des personnes ressources et des députés du RPM pour un éventuel remaniement avec la clé le départ de l’actuel Premier ministre Moussa Mara.
Selon nos sources, les députés du RPM, parti présidentiel, qui dans une déclaration, avaient dit pris acte de la nomination de Moussa Mara le 5 avril 2014 comme Premier ministre, auraient sauté le champagne dès l’annonce du limogeage du Premier ministre. L’assurance leur aurait été donnée que le nouveau Premier des ministres sortira des rangs du parti du Tisserand.
Le dernier ministre reçu par IBK aurait été le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et Garde des sceaux. Du côté des ministres, beaucoup seraient sortis de l’entretien avec le Seigneur de Sébénicoro le visage serré.
Ainsi, le président IBK et ses hommes viennent de sceller le sort du Premier ministre Moussa Mara. Le départ de Mara ne saurait surprendre aucun observateur de la scène politique.
D’autant plus que l’opposition malienne, le MNLA et sa bande de voyous réunis au sein de la communauté internationale réclamaient la démission du Premier ministre depuis sa visite du 17 mai à Kidal, fief supposé des bandits et leurs soutiens. Et les responsables du Rassemblement Pour la Mali (RPM) le soutenaient du bout des lèvres, mais du fond de leur cœur souhaitaient la démission de Moussa Mara au profit d’un des leurs.
La Rédaction
