Dans le souci de corriger les fautes et les errements commis par ses prédécesseurs et lui-même, le président de la République ordonna d’organiser des rencontres dans les communes, arrondissements, cercles et régions du Mali : Dialogue national inclusif (DNI). Les termes de référence de ce DNI furent définis par l’exécutif lui-même et les critiques en ont dit tout le mal qu’ils pensaient de cette procédure.
Après bien des rencontres qui valurent au pays leur pesant d’or, la phase finale du DNI se déroula du 14 au 22 décembre 2019 au Palais de la culture A. Hampaté Bâ et dans la salle Bazoumana Sissoko du dit établissement.
Si on ne peut pas dire que la montagne a accouché d’une souris, il est tout de même permis de noter que les espoirs furent en deçà des attentes car on ne voit guère comment les résolutions issues de ces assises, même suivies sérieusement et exécutées, pourraient faire sortir le pays de l’impasse sécuritaire dans laquelle il est plongé depuis 2013.
Les députés sont dans une position illégale mais jouissent des avantages de leur fonction, c’est vrai et organiser des élections législatives avant mai 2020 est dans l’ordre des choses rien que pour sauver le pays de l’inconstitutionnalité. Le référendum sur la constitution de 1992 est une vieille sauce préparée par les devanciers d’IBK, sauf que celui-ci la fit réchauffer avec les couleurs et les recettes du moment.
Les partis politiques ont demandé de réviser certains articles de l’accord issu du processus d’Alger de 2015 mais on ignore quelle orientation donner à ces articles fautifs ou rétrogrades. Mais ce que demandaient surtout les maliens, était le statut de Kidal, ville gardée à ce jour par les français et le MNLA et qui fonctionne comme le nid des jihadistes et des terroristes de tous bords.
Facoh Donki Diarra
Mali tribune