Le Comité international de la Croix rouge (CICR) et la Croix-Rouge malienne (CRM) interviennent pour que les soins de santé essentiels continuent d’être fournis à la population touchée par le conflit et les violences armées, dans la mesure du possible, annonce le bulletin d’information de l’organisation humanitaire au Mali parvenu à l’AMAP.
Dans la Région de Tombouctou, plusieurs centres de santé ont été détruits, d’autres pillés. Plusieurs agents de santé ont fui les localités limitant ainsi l’accès des populations aux soins de santé de base. Ailleurs, plusieurs localités dans le Nord du Mali étaient confrontées à ces mêmes difficultés qui se sont étendues dans le Centre du pays, selon la même source.
Dès lors, le CICR a renforcé son programme de Soins de santé primaire (SSP). « Selon des modalités conformes à la Politique nationale de santé, précise le document du CICR, un soutien direct est apporté aux structures locales de santé »,
Les Centres de santé communautaires (CSCOM) de Ber, Zorho, Er-inedjeft et Ain-Rahma dans la Région de Tombouctou, de Almoustarat, Tarkint, Tanbakort, Essane et N’Tillit, ainsi que le Centre de santé de référence (CSRéf) de Bourem, dans la Région de Gao, ont bénéficié de ce soutien.
Le CSCOM de Tessalit, dans la Région de Kidal bénéficie, également, de ce soutien humanitaire ainsi que les centres de Dogofry et de Nampala, depuis 2018, dans la Région de Ségou, toujours selon le bulletin d’information du CICR au Mali.
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(AMAP)