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Hollande entendu par les juges

Que savaient réellement les hauts responsables de l’Etat des circonstances de l’assassinat de deux reporters de RFI en 2013 au Mali ? Devant les juges d’instruction, François Hollande a dû s’expliquer sur ses confidences troublantes à des journalistes.

Le 11 janvier, l’ex-président s’est rendu au tribunal de Paris pour être entendu comme témoin par les juges qui enquêtent sur l’enlèvement des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal. Un mois plus tôt, c’est le haut fonctionnaire Bernard Bajolet, ancien patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2013 à 2017 qui avait été auditionné.

Le 2 novembre 2013, des militaires français avaient découvert le corps des reporters, exécutés par balles.

L’association partie civile Les amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon avait réclamé en novembre ces auditions, déconcertée par des propos prêtés à François Hollande et à Bernard Bajolet lors d’apartés avec des journalistes, suggérant qu’ils détenaient des informations ne correspondant pourtant pas à l’état des investigations.

Les doutes ont notamment émergé d’une conversation en «off» entre l’ex-président et des collègues des reporters tués, le 19 octobre 2018. Dans cet entretien, résument les juges, il aurait expliqué «sur le ton de l’évidence (….) que les otages avaient été tués» parce que les ravisseurs «avaient paniqué», en se sachant «suivis par un hélicoptère». Or, comme l’ont rappelé les magistrats, la présence d’un aéronef de l’armée française survolant la zone dès l’enlèvement n’est pas établie.

«Peut-être me suis-je mal exprimé ou les journalistes m’ont-ils mal compris», a avancé François Hollande affirmant avoir voulu «exprimer (sa) compassion» à quelques jours du 5e anniversaire du drame. «Ce que je voulais dire (…) c’est qu’il n’y a eu (…) aucun échange de tirs entre les militaires (français) et les terroristes», a rectifié l’ex-président, balayant la thèse de «certains journalistes» sur une prétendue faute de l’armée et des services de renseignements.

 

Source: nrpyrenees

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