Le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta a été honoré par sa désignation en qualité de coordinateur de l’Union Africaine pour les Arts, la Culture et le patrimoine en reconnaissance du rôle joué par le Gouvernement malien sous son leadership et son engagement personnel dans la protection, la préservation et la promotion du riche patrimoine culturel et naturel de l’Afrique.
C’était à Addis-Abeba lors du 32e Sommet de l’Union Africaine. Le Président de la République était accompagné de son épouse Mme Kéïta Aminata Maïga, des Ministres N’Diaye Ramatoulaye Diallo de la Culture, Mme Maïga Kamissa Camara des Affaires Etrangères, Arouna Modibo Touré de la Communication, Yaya Sangaré des Maliens de l’Extérieur et Dr Boubou Cissé de l’Economie et des Finances. IBK a été désigné en qualité de Coordinateur de l’Union Africaine pour les Arts, la Culture et le Patrimoine en reconnaissance du rôle joué par le Gouvernement sous son leadership et son engagement personnel dans la protection, la préservation et la promotion du riche patrimoine culturel et naturel de l’Afrique.
Par cette désignation, le Mali a été honoré pour les efforts fournis par le Gouvernement dans le cadre de la promotion de la Culture et de l’héritage civilisationnel africains notamment la ratification de la Charte de la renaissance culturelle africaine, l’adoption de mesures de préservation des manuscrits de Tombouctou et la participation aux travaux du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au cours d’une soirée de dîner dédié à l’occasion, le Chef de l’Etat a vivement remercié ses homologues africains pour le choix porté sur sa personne et de l’Ethiopie, pour sa fraternelle invitation. L’Organisation du dîner à la veille de la 32e Assemblée de l’UA, preuve, selon lui, de la volonté des pays africains de redonner à la Culture la place de choix qu’elle devrait occuper dans les délibérations de leur organisation commune.
Cette désignation a même fait l’objet d’une communication en Conseil des Ministres par le Président de la République qui a informé le Gouvernement.
Cyril ADOHOUN
Source: L’Observatoire