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Hausse des prix des denrées de première nécessité à cause du COVID-19: La DGCC invite ses agents à punir conformément à la loi les comportements spéculatifs des opérateurs économiques

Face à la hausse des prix de certains produits consécutive au Coronavirus, la Direction Générale du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) a décidé de sévir contre les opérateurs spéculateurs. Une instruction vient d’être donnée dans ce sens par ce service technique de l’Etat pour protéger les consommateurs maliens.

 

Depuis l’apparition des premiers cas de Coronavirus dans notre pays, les consommateurs ont constaté l’augmentation des prix de certains produits de première nécessité sur les différents marchés du pays, principalement de la capitale. Face à cette situation, la Direction Générale du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) avait souligné qu’il n’y aucun risque de rupture de stock des denrées alimentaires. Le Directeur général du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation, Bougadary Doumbia, dans un entretien à L’Indépendant, avait précisé que les stocks actuels couvraient les besoins du moment.

Dans une décision datée du 27 mars portant suivi des prix à la consommation des produits de première nécessité, il vient d’attirer l’attention des opérations économiques et des commerçants détaillants que, conformément à la loi n°2016-006 du 24 février 2016 portant organisation de la concurrence, les prix sont déterminés par le jeu de l’offre et de la demande. Toutefois, la même loi interdit les pratiques visant à faire obstacle à la fixation des prix par le jeu de la concurrence.

» Ainsi, aucune rupture n’ayant été constatée dans l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires, des augmentations ne sont pas justifiées », at-il rappelé. Par ailleurs le ministère de l’Industrie et du Commerce, en accord avec les opérateurs économiques bénéficiaires des allègements fiscaux, a fixé les prix consensuels plafonds de certains produits.

Il s’agit du sucre en poudre, plafonné à 500 FCFA/kg, le riz brisure non parfumé à 350 FCFA, l’huile alimentaire locale à 650 FCFA, le pain à 250 FCFA la baguette.

La DGCC enjoint ainsi à ses services déconcentrés  » de veiller scrupuleusement à l’application stricte de ces prix plafonds dans leurs localités respectives ». Aussi, les agents des différentes directions régionales du commerce et des antennes communales sont-ils invités « à mener des investigations en vue de punir conformément à la réglementation en vigueur les comportements à caractère spéculatif consistant à favoriser artificiellement l’augmentation des prix « .

YC

Source : l’Indépendant

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