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Hamady Sangaré, candidat aux législatives en commune IV : « C’est la population qui a demandé ma candidature »

Parmi les prétendants aux postes de député en commune IV du District de Bamako, l’opérateur économique Hamady Sangaré, président de l’Association Jeunesse Alternance (AJA), estime incarner le candidat potentiel qui puisse faire renaitre à la population une autre envie de contribuer à l’amélioration de la vie de ladite commune.

Ses indénombrables réalisations au bénéfice de la population n’ont pas laissé celle-ci indifférente. Elle  a réclamé et obtenu sa candidature pour les législatives de mars prochain. Interview.

L’Observatoire : Les élections législatives sont prévues pour mars prochain. Etes-vous candidat, monsieur Sangaré ?

Hamady Sangaré : Mais, oui ! Je suis candidat aux législatives de 2020.

Qu’est-ce qui vous a motivé à être candidat pour ces législatives ?

Comme je l’ai dit tantôt, je suis président d’association. La commune IV est ma commune, j’ai participé à beaucoup d’événements, j’ai conduit beaucoup d’activités, je me suis assez impliqué dans la vie de la commune que, d’ailleurs, je maitrise de bout en bout. Alors, je pense qu’il est grand temps que nous changions la donne.  Voilà pourquoi je me pose en candidat, je suis en droit d’être à ce niveau, après tout ce que j’ai fait, toutes mes relations et mes connaissances que j’ai dans ce monde de développement.

Pouvez-vous nous parler un peu de vos réalisations  dans la commune ?

C’est tellement pléthorique. Je vais me limiter, mais je vous avoue que j’en ai fait assez. Je n’ai pas l’habitude de parler de ça, pour que cela ne frise pas une certaine vantardise. Que Dieu m’en éloigne. Mais, je pense que les gens de la commune vous le direz assez. Grosso modo, je me suis occupé des écoles, des mosquées, des gens vivants dans la précarité, de l’éducation, la formation socio-professionnelle, les trucs de permis, les forages. Bref, tout ce qui va dans le sens du développement et de l’épanouissement des gens vivants dans la commune.

Cela veut dire qu’il y a une relation confiance entre vous et la Commune…

Oui ! C’est pour cela que la population de cette commune a, elle-même, demandé ma candidature. Je n’ai pas voulu m’occuper de la chose politique. Moi, je suis opérateur économique. Je suis issu de cette commune, j’y vis tout le temps. Donc c’est la population-même qui a demandé ma candidature, après avoir vu toutes mes réalisations, toutes mes implications dans la vie même de la commune. Elle m’a demandé vraiment de postuler à ce poste pour faire davantage, parce qu’elles pensent, oui, que je peux faire davantage.

Quels sont vos projets pour la commune ?

C’est une commune que je connais très bien. Je vois plein de lacunes. Je ne m’aventurais pas à les citer, parce que nous en savons tous assez. Je crois que la précarité est un peu récurrente, partout dans la commune, il faut lutter contre ça. L’école est ma préoccupation, l’emploi des jeunes est ma préoccupation, la santé, la salubrité, tous ces secteurs, pour ne citer que ceux-ci, sont ma préoccupation.

Je voudrais faire renaitre aux jeunes cette autre envie de contribuer  à l’amélioration de la vie dans nos communes, parce que les gens sont dégoutés, se désintéressent des affaires politiques, ne veulent plus s’en mêler. Je crois que ça fait mal à nos différentes communes. Il faudrait que les populations apprennent à s’impliquer  et à comprendre que les élus sont ceux-là qui décident du sort de nos communes. Je voudrais donner cette envie aux jeunes de s’impliquer davantage dans la vie de la commune, que ce soit aux législatives, aux municipales, au CNJ.

Les projets, j’en ai plein, parce que la commune regorge beaucoup de soucis, soucis d’eau, car à Bamako nous avons la pénurie d’eau. Cela ne se comprend pas, quand je regarde les écoles publiques avec beaucoup de soucis, où il n’y a pas des tables-bancs.

Qui sont vos soutiens pour la victoire au soir du 29 mars prochain?

Je pars d’une base très solide. C’est ma formation AJA, Association Jeunesse Alternance. Aujourd’hui, c’est un grand groupement composé de grands hommes. Comme je l’ai dit, c’est la population qui a réclamé ma candidature, c’est un travail collégial, de commun accord avec tous les leaders de la commune. Je fais suffisamment de déplacements et de rencontres. C’est la population que est mon soutien, c’est surtout ça. Elle compte pour moi, elle a une grande force que tout autre soutien. C’est le peuple même qui décide que je vienne au-devant des affaires pour décider de son sort. Je pense qu’il n’y a pas plus grand soutien que ça.

Votre appel à la population

Je demande à toutes les populations de tout le Mali, pas seulement celle de la commune IV,    de comprendre que les postes de député, les élections législatives méritent attention, qu’il fallait passer tout au crible fin, car il ne faut pas laisser n’importe qui venir aux affaires. Une fois élu, on devient député de la Nation, et on décide même de son sort.

Nous n’avons pas besoin de médiocres, des gens de peu de probité morale. L’éthique importe beaucoup, les gens doivent ouvrir les yeux et aller voter massivement le jour du scrutin, choisir les candidats vraiment à la hauteur et qui ont le soutien du peuple, qui ont l’habitude de s’impliquer dans la vie du peuple. C’est extrêmement important, parce que c’est décisif pour le reste.

Interview réalisée par Cyril ADOHOUN

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