Elles s’étaleront du 19 au 13 juillet, pour un coût total de 2 363 615 FCFA de FCFA pour le tarif gouvernemental
Le lundi dernier, le ministre des Affaires religieuses et du Culte Thierno Amadou Omar Hass Diallo a procédé à l’ouverture officielle de la campagne 2018 du Hadj. C’était en présence du directeur général de la Maison du Hadj, Dr Hamza Maiga et des représentants des agaces de voyages. La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de la Maison du Hadj, sise à Hamdallaye.
Avant de procéder au lancement de la campagne, le ministre a tenu d’abord à visiter les installations de la Maison du Hadj, notamment le Guichet unique où doivent et peuvent se dérouler toutes les formalités du Hadj 2018 : de l’inscription à la visite médicale, en passant par les informations utiles et autres formalités d’usage. Il était accompagné par le maitre des lieux, le directeur général de la Maison du Hadj Dr Hamza Maiga.
A la différence de l’édition 2017, les inscriptions se feront sur présentation du passeport dont l’acquisition incombe au pèlerin lui-même, a relevé le ministre des Affaires religieuses et du Culte. Chose qui relève d’une innovation. Il a également signalé que cette année, un accent particulier sera mis sur la formation des encadreurs et la décentralisation de la formation des pèlerins à l’intérieur du pays.
Parlant de l’Arabie Saoudite qui accueille les pèlerins du monde entier, le ministre Diallo dira que c’est un pays fantastique qui s’est inscrit cette année dans la modernité. C’est pourquoi, pour éviter des tracasseries de dernières minutes, elle a fixé des délais incompressibles au-delà desquels les dossiers de pèlerins ne sont plus traités, a-t-il annoncé. De même, elle a instauré l’empreinte digitale pour identifier les pèlerins maliens devant de se rendre aux lieux saints de l’islam.
En dépit des nouvelles contraintes financières dont souffrent les musulmans, le Mali a pu stabiliser le coût du pèlerinage 2018 pour la filière gouvernementale. Il est arrêté à la somme de deux millions trois cent soixante-trois mille six cent quinze FCFA (2 363 615 FCFA), soit une baisse de quelques centimes par rapport au Hadj 2017, alors qu’une tendance à la hausse serait inscrite dans la logique des choses, s’est félicité le ministre, tout en reconnaissant l’engagement personnel du chef de l’Etat à ce niveau.
A ces contraintes, s’ajoutent quelques difficultés qui ont entaché l’organisation du Hadj 2017. Conscient qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, a promis de tout faire, pour qu’il n’ait pas de faille dans l’organisation de l’édition en cours. Pour cela, il dit avoir appliqué à la lettre, toutes les instructions venant de sa hiérarchie, à savoir le Premier ministre et le Président de la République.
Par rapport aux quotas, le ministre Diallo dira que le Mali a toujours bénéficié de la sympathie de l’Arabie Saoudite. C’est ce qui fait que notre pays a toujours obtenu un quota à hauteur des attentes. Cette année, ce sont plus de 13 321 pèlerins qui ont été accordés à notre. Dans ce quota, les agences de voyage au nombre de 250 impliqués dans l’organisation auront à se partager 11321.
Thierno Oumar Hass Diallo a aussi rappelé que dans l’organisation, notre pays a reçu une lettre de félicitation des autorités saoudiennes pour « la bonne tenue » de son Hadj 2017, avec une mention spéciale pour l’équipe médicale qui a pu engranger « 80 points sur 100 » en matière d’assistance à ses compatriotes.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre