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Guillaume Soro malmené au Burkina Faso dans une lettre ouvert

Certaines personnes même devenues des personnalités, ne savent raison garder en restant dans leur domaine de compétence ou d’action. Nous avons bien peur que vous ne soyez de celles-là Monsieur Guillaume SORO, vous qui aviez été longtemps considéré comme une icône pour la jeunesse burkinabé qui vous incarnait comme le combattant assoiffé de justice, de liberté et de démocratie.

Guillaume Soro président Assemblée Nationale Côte Ivoire

Hélas, vos récentes déclarations à l’endroit du peuple burkinabé, sont si choquantes et insultantes pour notre intelligencia, qu’elles nous questionnent quant aux raisons réelles qui l’ont motivé à tomber dans cette bassesse, digne d’un rebelle instrumentalisé et non d’une autorité d’un pays frère ou même d’un frère qui a suscité tant d’admiration.

Nous ne saurions vous rappeler, en tant que président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, pays frère, les textes qui régissent les relations internationales. Si votre réaction est motivée par le fait que vous êtes un burkinabé d’un village du Yatenga ou tout autre village, affirmez le clairement, le cas échéant, taisez-vous en attendant d’être sonné et mandaté comme médiateur régional dans les affaires burkinabé.

Du reste, les médiations régionales ne concernent pas les questions intra-parti politiques ou tout au plus si cela doivent l’être, elle ne sauraient se concevoir que de manière interne au parti et non officielle.

Dans votre réponse à Monsieur Aziz SANA, vous rappelez votre incommensurable amitié avec le Président Blaise COMPAORE en ces termes « Je n’aurai jamais la mémoire courte, pour servir à un doyen, frère, et ami d’une si importante exception, un discours mensonger qui ne serait rien d’autre que de l’ingratitude voilée ». Cette reconnaissance peut-elle justifier une aliénation rampante, la perte de vos repères et le non-respect de vos principes qui était d’antan les vôtres depuis étudiant, à savoir la lutte contre toute forme d’injustice contre le peuple.

Nous ne saurions imaginer que votre combat puisse être guidé pour l’intérêt d’un seul individu ne fusse votre protecteur ou pour des intérêts personnels, politiques et économiques.

Cordialement Votre. Saran SEREME SERE / Présidente du Parti pour le Développement et le Changement; PDC

Lire l’intégralité de la lettre en cliquant sur le lien ci-dessous

Saran Sereme Sere à Guillaume Soro: « Chassez le naturel, il revient au galop »

 

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