Au nord du Mali, les combats se poursuivent avec grande intensité. De nombreuses pertes ont été enregistrées de part et d’autre. Mais, c’est du côté des rebelles et de leurs alliés, qu’on enregistre la plus lourde perte.
Les rebelles et leurs alliés seraient-ils en train de perdre la guerre ? Depuis l’intervention armée de la France au côté de l’armée malienne, ces rebelles ont perdu terrain. Mieux, ils reculent et se seraient retranchés dans le grand massif des Ifoghas où ils mènent une grande résistance. Baroud d’honneur ? A en croire, en tout cas, certains observateurs, la force de frappe et de résistance des terroristes, a, fortement, baissé du fait des nombreuses pertes subies. Beaucoup de leurs armes, ont été saisies ou détruites. De nombreux combattants ont soit perdu la vie soit ont été faits prisonniers. Deux de leurs chefs et pas des moindres, ont été éliminés. Même si les rebelles et leurs alliés arrivent encore à causer de dégâts dans les rangs des forces alliées (un quatrième soldat français a même perdu la vie à l’issue des combats qui se sont déroulés au courant de la semaine), ils ne constituent plus une grande menace pour l’intégrité du Mali.
L’engagement des forces alliées (maliennes, tchadiennes et françaises) sur le terrain, a permis de réduire la capacité de nuisance des rebelles et terroristes. Si les grandes villes (Gao, Tombouctou) ont été libérées du joug des islamistes, l’Adra des Iforas, cette région montagneuse jusqu’à la frontière Mali- Algérie, constitue le dernier retranchement des combattants armés. Là, les combats font rage et c’est là également, que les terroristes (Abu Zeid et El Moctar) auraient trouvé la mort. Des rumeurs circulent, également, sur la mort de Lyad Ag Ghali, le leader du mouvement rebelle, Ançardine. Allons-nous vers la fin de guerre ? Trop tôt encore pour le dire, avertissent les experts pour qui les terroristes et autres alliés pourraient être contraints de changer de stratégie et de procéder par des actes terroristes (attentats suicides…).
Mais, les jours pleins d’inquiétude semblent passés pour les Maliens qui commencent à regarder l’avenir avec espoir. Ils ne craignent plus une invasion totale des islamistes et de leurs alliés, mais l’après guerre, notamment, le pansement des plaies subies, et la reconstitution du tissu social grandement fragilisé. Les autorités politiques viennent de mettre en place un comité dit de réconciliation dont les missions essentielles s’accentueront autour de la réconciliation des Maliens entre eux. Tout simplement. Pourvu que ça marche ! Comme dirait l’autre.
Sinaly