En principe c’était dans l’après-midi de ce lundi, à l’hôtel Kempeski, qu’une concertation devrait s’ouvrir sur l’identification des sites de cantonnement des groupes armés. Une concertation qui n’est autre que la suite logique des ateliers préparatoires du cantonnement tenus les 13 et 14 février derniers, et qui doit permettre aux participants de se mettre d’accord sur le nombre de sites de cantonnement des groupes armés. Mais les débats n’ont pas pu avoir lieu ce lundi, car la réunion a été remise à ce mardi 18 février 2014. Un document intitulé «projet opératoire du cantonnement des groupes armés», a été distribué à tous les participants.
Ce document, selon Mohamed El Omrani, leader du MAA, n’est autre que le projet de feuille de route du cantonnement. Il sera analysé, dit-il, par chaque partie, avant d’être soumis, à la discussion ce mardi. L’objectif est d’aboutir à une feuille de route officielle du cantonnement acceptée par tous les groupes armés.
Cette information a été confirmée par un représentant du MNLA qui a préféré garder l’anonymat. Celui-ci indique que rien n’a, officiellement, été décidé par rapport au nombre de sites de cantonnement. Pour lui, c’est à l’issue des discussions de ce mardi sur le «projet opératoire du cantonnement » que tout sera clair. Mais une chose est sure, ajoute-t-il, le nombre des sites variera en fonction du nombre des combattants à cantonner.
Rappelons qu’aucun groupe n’a avancé, pour le moment, un chiffre sur ses combattants qui doivent faire l’objet de cantonnement. Notons aussi que le déploiement des services sociaux de base dans les régions du nord sera au menu des discussions.