Le Secrétaire Général du Groupe SAER, Boubacar Traoré et non moins ancien dirlo général adjoint de Mali Créances SA, s’est vu notifier une procédure de révocation mercredi 23 Octobre dernier pour la création d’un compte parallèle à la BMS-SA, au nom de la société Mali Créance et pour mauvaise gestion financière au sein du groupe SAER.
Cette procédure, rare à l’encontre d’un homme de confiance du richissime Amadou Diadié Sankaré, a été lancée par ce dernier lui-même, à la suite d’un rapport d’audit rédigé par un expert commis à cet effet et qui pointait une gestion opaque au niveau des deux sociétés du PDG Amadou Diadié Sankaré. Certainement, le ver est dans le fruit et tout porte à croire que de nombreux collaborateurs de l’opérateur économique se sont beurrés sur son dos.
Désormais, l’ancien DGA de Mali Créances-SA et Secrétaire Général du Groupe SAER, Boubacar Traoré, dispose de moyens pour prouver une réponse contradictoire. L’ancien DG de Mali-Créance et actuel Secrétaire général du groupe SAER est soupçonné d’être au cœur de cette affaire de compte parallèle et de gestion opaque.
Dans le cadre de la nouvelle structuration, le PDG Amadou Diadié Sankaré a procédé à des nominations. Ainsi, M. Abdoulaye Sogoba, un juriste, est nommé Secrétaire Général par intérim du Groupe SAER et M. Fadiala Dembélé, ancien cadre du Groupe Klédu et d’Air Mali, est nommé Directeur des Ressources Humaines.
En attendant, le richissime Amadou Diadié Sankaré ne jure que par démanteler ce réseau de mafieux bien implanté au sein de ses sociétés car il aurait découvert des documents faisant l’objet de sa signature. Mais il ne se reconnaît nullement dans ces documents. Et dans toute cette idylle, c’est Mali-Créance et le SAER qui perdent, petit à petit, leur crédibilité avec cette sulfureuse affaire qui pourrait se retrouver très prochainement sur des plaintes de partenaires qui se sentent floués. Comme pour dire que la Directrice générale adjointe de Mali-Créance et les nouveaux responsables du Groupe SAER, ont du pain sur la planche.
Cyrille Coulibaly
Source: Nouveau Réveil