Après une grève de (5) cinq jours allant du 17 au 21 mai 2021, l’Union Nationale des Travailleur du Mali (UNTM) avait décidé de maintenir la grève pour une deuxième fois dans la semaine qui suivait après les échecs des négociations du premier. Le mardi 25 mai 2021, le bureau de la centrale syndicale s’est réunie à la Bourse de Travail et a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève allant du lundi 24 au vendre 28 mai 2021 et illimitées à partir du 28 mai 2021 suite à l’arrestation et à la démission des deux dirigeants civils de la Transition.
Au terme de cette rencontre avec le vice-président Assimi Goïta , le secrétaire générale de l’UNTM, Yacouba Katilé a rappelé que, conformément à ses principe, tout en considérant le flou que le pays traverse et en tenant compte des difficultés endurées par la population malienne de façon générale , l’Union Nationale des Travailleur du Mali a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève. Il a indiqué que des rencontres avec les organisations sous-régionales sont en cours pour mettre en place un Gouvernement et un responsable pour coordonner les activités gouvernementales. Le dirigeant de la centrale syndicale a révélé qu’au cours de cette rencontre, le vice-président de la transition a remercié l’UNTM pour son esprit patriotique et son amour pour le pays. «Le colonel Assimi Goïta a pris l’engagement que dès que le nouveau gouvernement seras mis en place, les contacts seront vite engagés afin de sortir le pays de cette situation difficile » a ajouté le patron de la centrale syndicale. Les leaders syndicaux espèrent que les déductions qu’ils auront avec le nouveau gouvernement seront droites, responsables, et concrètes. et si leurs doléances ne seront pas respectées, l’UNTM n’hésitera pas à reprendre le chemin de la grève pour faire valoir leurs revendications. « Nous sommes là. Nous avons, à tout moment, la possibilité de revenir nos revendications », déclare Katilé avant d’ajouter : «Si nous avions été écoutés depuis des années, nous pensons que nous n’en serions pas là aujourd’hui. Mais lorsqu’on pense qu’on peut se servir de nous pour arriver au dernier escalier, on risque de faire un faux pas, car l’UNTM ne sera plus dans cette posture. »
Aminata Ibrahima Maiga, stagiaire
Source: Le Pays- Maali