Cependant, la section syndicale se propose à respecter le service minimum et invite ses militants au respect de ce service minimum.
Malgré le service minimum que la section syndicale se propose de respecter, les visites sociales et familiales, les extractions judiciaires et administratives ainsi que les transfèrements judiciaires et administratifs ne seront plus autorisés. Par contre, les consultations médicales extérieures pour les cas d’urgence seront faites. Les pensionnaires dans les startings blocs doivent prendre leur mal en patience ; car, les mandats de justice et des ordres de libération ne seront pas exécutés durant cette période de grève. La réception des plats extérieurs se déroulera de 08 à 15 Heures. Les courriers à l’arrivée et au départ ne seront pas traités. Les esprits se chauffent au tour de trois points (l’adoption des deux Décrets relatifs aux primes et indemnités à allouer aux Fonctionnaires du cadre des surveillants des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée), l’application intégrale de la loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires du cadre des surveillants des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée et le rattachement des fonctionnaires du cadre des surveillants des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Conséquence, la section syndicale dudit corps a déposé, le vendredi 15 février, un préavis de grève de 120 Heures, soit 5 jours, à partir du lundi 4 mars et jusqu’au vendredi 8 mars 2019. Ce préavis a été enregistré au Département du Travail et de la Fonction Publique, chargé des relations avec les institutions sous le n°00338. Ladite section est affiliée à la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM). Elle est dirigée par le Lieutenant Daouda Konaté. Elle déplore la rétraction abusive de l’application des dispositions du Décret n°2014-0837/P-RM du 10 novembre 2014 fixant les taux mensuels de certaines primes et indemnités allouées aux Fonctionnaires et Agents de l’État, modifié par le Décret n°2016-0866/P-RM du 8 novembre 2016 à l’occasion de la transposition des Fonctionnaires du Cadre de Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Éducation Surveillée à la loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 portant Statut des Fonctionnaires de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. Relatif aux difficultés pour le Ministère de la Justice à cerner et à soutenir la question sécuritaire des missions des Fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Éducation Surveillée. Ces difficultés qu’a le Département de la Justice auront été de gérer la carrière professionnelle d’un corps paramilitaire.
Mahamadou YATTARA
LE COMBAT