Face à la grève qui se poursuit au sein de l’enseignement supérieur du Mali, le secrétaire général de l’AEEM a fait un communiqué, le lundi dernier. Siriman Niaré lance un appel au Président de la transition, au Gouvernement ainsi qu’aux partenaires de bien vouloir s’impliquer activement dans la résolution des différents problèmes de l’école malienne.
L’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), à travers son bureau de coordination exprime son regret en constatant que depuis la publication de son dernier communiqué, le 19 avril 2023, il n’y a eu aucune avancée significative afin d’obtenir une solution à la situation de grève qui devient une coutume dans les universités de l’enseignement supérieur. Une situation qui rend l’avenir des milliers d’étudiants en danger. Pour le Secrétaire général, cela fait 3 à 4 mois bientôt que certains instituts d’enseignement supérieur se trouvent paralysés par un mouvement de grève. Lequel a abouti à un arrêt de travail des enseignants. Une situation qui, selon Siriman, est effrayante. Dans son communiqué du lundi dernier, le Bureau de coordination de l’Association s’adresse au département de l’Enseignement supérieur afin de trouver de solution à ce problème. Et de préciser que l’école malienne continuerait d’être en péril au cas où la situation continue. L’AEEM estime que « si le département de tutelle laisse cette situation pourrir ainsi, c’est l’école malienne qui sera en danger ». Et de préciser que la majorité des bacheliers de 2022 n’ont pas encore débuté leur inscription dans les facultés, instituts et dans les grandes écoles du Mali, alors que nous sommes à un pas des examens du Baccalauréat 2023. Dans le même communiqué, il est signalé que les étudiants peuvent faire deux ans sans pouvoir valider une classe à cause d’un tel problème. Le Bureau de Coordination annonce avoir usé tous les moyens pacifiques pour la résolution de cette crise en vain. Il projette d’entamer d’autres actions en vue de se faire entendre sur le sujet. Siriman et ses militants lancent un appel au président de la transition, au gouvernement et aux partenaires afin de trouver une issue à la crise qui n’a que trop duré.
Aminata Diabaté, stagiaire
Source : LE PAYS