Dans sa parution du jour, Jeune Afrique révèle que le Mali désire revenir dans les bonnes grâces des bailleurs de fonds (FMI et Banque mondiale) qui ont suspendu une partie de leur aide, lorsqu’ils ont découvert, en juin, les détails de certains contrats d’armement et l’acquisition hors budget d’un avion présidentiel. Le Mali n’a eu d’autre choix que de faire le ménage.
Le 17 septembre, le directeur des finances et du matériel du ministère de la défense a été limogé. Bouaré Fily Sissoko, la ministre des Finances, serait également sur la sellette.
A la demande de la présidence, le recensement de toutes les personnes impliquées dans les passations de marchés d’armement est en cours. Les coupables d’éventuelles irrégularités seront traduits en justice.
Ayant débarqué à la mi-septembre à Bamako, les enquêteurs du Fmi s’intéressent notamment à l’acquisition hors budget de six hélicoptères de combat auprès de la société chinoise Qatic. Montant de la transaction : 200 millions de dollars.
La Rédaction