Pour la 3è fois en moins de 12 mois, le président de la République a procédé à des remises partielles ou totales de peine au profit de personnes condamnées et détenues dans des prisons du Mali.
Par décret, IBK a accordé sa grâce à 486 pensionnaires. Ils étaient 360 à bénéficier des mêmes mesures le 20 janvier dernier et plus de 569, le 22 septembre 2016.
Seules les personnes condamnées ont bénéficié de cette mesure de grâce. Les motifs tiennent, entre autres, au comportement et à la conduite des détenus, à la nature des infractions commises ; excluant le trafic d’armes ; de drogue ; la pédophilie, le viol et les enlèvements d’enfants.
Cette mesure de grâce assure outre le désengorgement des prisons et participe ainsi à la politique d’humanisation et de socialisation de la vie en milieu carcéral.
Dans un souci évident de professionnalisation du travail en milieu carcéral, le personnel du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée dispose désormais d’une Loi portant statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation, d’un décret de mise en œuvre de la loi et d’un Code de déontologie, toutes choses qui améliorent leurs conditions de vie et de travail.
Le département de la Justice désormais amputé des Droits de l’Homme, travaille à élaborer une Politique nationale pénitentiaire, carcérale et de réinsertion socio-professionnelle à soumettre très prochainement au gouvernement. Cette politique assurera une gestion optimale de l’architecture carcérale, en tenant compte de la situation carcérale et de l’environnement judiciaire des détenus.
(Source : ministère de la Justice)