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Gouvernement : le remaniement ministériel pas avant le 20 janvier 2018

Le remaniement ministériel, attendu pour ce mois-ci, selon une source, interviendrait, après le 20 janvier 2018. Les raisons invoquées de ce report sont entre autres la session budgétaire ouverte à l’Assemblée nationale au cours de laquelle tous les ministres sont convoqués pour défendre leur budget programme 2018. Ensuite, la semaine prochaine, le président IBK se rendra en France pour la réunion du G5 (déblocage des fonds). La session budgétaire prend fin, le 28 décembre 2017.

Le général Moussa Sinko Coulibaly a démissionné de l’armée pour, dit-il, briguer la magistrature suprême en 2018. Quand le jeune général de brigade âgé seulement de quarante-cinq (45) ans renonce à ses galons pour se présenter candidat à la présidentielle de 2018, cela donnerait des frissons aux hommes politiques qui ont toujours trahi leurs bienfaiteurs. IBK qui n’a toujours pas présenté sa candidature serait tombé en syncope à Abidjan ayant appris la nouvelle. La candidature de Moussa Sinko aurait sérieusement ébranlé le président sortant.
Attribution de 150 hectares au prêcheur Chérif Ousmane Madani Haïdara: Presque la moitié de l’étendue de Bamako qui fait 30 km2

IBK comme le roi Kankou Moussa est en train de distribuer l’argent public à la cantonade et de dilapider le patrimoine national. A titre de rappel, le roi Kankou Moussa a transporté une grande quantité d’or du Mandé à la Mecque. Cette quantité d’or était le patrimoine de l’Empire mandingue. Il revient à notre Etat de demander son retour au pays. C’est la chose publique qui aurait pris une autre destination. Tel père tel fils, dit le sage.

Le président serait-il sur les traces de son arrière-père ?

Après les remises de clé de voitures de luxe aux familles fondatrices, aux chefs religieux, aux musiciens, aux scolaires, voilà le chef des magistrats attribue 150 hectares de nos terres à Chérif Ousmane Madani Haidara. Or l’article 34 de la Constitution du 25 février 1992 stipule: Les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de tout empli public, de toute autre activité professionnelle et lucrative. Voilà qui est bien dit par la loi fondamentale de notre pays.

L’article 35 de cette même Constitution dit que durant, le mandat présidentiel, il ne peut, par lui-même, ni par autrui acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l’Etat, sans autorisation préalable de la Cour Suprême dans des conditions fixées par la loi.

En aucune manière, le président de la République ne peut attribuer le domaine public à qui que ce soit ni procéder à des activités lucratives.

Amadou Kouffa: l’islam fondamentaliste lié au terrorisme

C’est un islam fondamentaliste lié au terrorisme que pratique Amadou Kouffa dans les régions de Mopti et Ségou. Depuis le 18ème siècle, jusqu’à la période de la conquête coloniale, cette partie de l’Afrique de l’Ouest fut sous l’influence de plusieurs types d’organisation de l’islam souvent avec de la violence.

Les plus connus au Mali actuel ont été celui du modèle étatique, imposé au moyen du djihad par Sékou Amadou de l’Empire peulh du Macina (s’étendant de Ségou à Tombouctou au début du 19ème siècle). Puis, c’est au tour du djihad d’El hadj Omar Tall, qui, partant du Fouta sénégalais, vers 1850, finit par affronter le califat du Macina, pour s’y substituer, en 1862, (occupant à peu près le même espace). Amadou Kouffa serait un adepte d’un islam radical.

 

Source: L’Inter de Bamako

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