L’annonce a été faite par le Premier ministre lors de la deuxième journée des travaux sur les grandes orientations politiques du Dialogue national inclusif, au Cicb. « Dans deux semaines si les enseignants ne retournent pas en classe, l’Etat procèdera à un recrutement spéciale », a averti le chef du gouvernement. Le gouvernement envisage de recruter les 15.000 volontaires de l’IFM. ‘’ Le Premier ministre a fait savoir que son gouvernement ne va pas accepter ce qui s’est passé l’année dernière ‘’ et se dit prêt à engager les 15.000 enseignants encore en formation pour combler l’absence des grévistes. Est-ce une menace ? Ne serait-il pas mieux de revoir l’article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant des établissements du secondaire, fondamental et du lycée ? Nous assistons à un bras de fer entre les protagonistes, entre temps les parents sont inquiets du sort réservé à leurs enfants. Jusqu’où ira ce bras de fer ?
Dans un pays ou les fils des pauvres n’ont pas droit de gouter au bonheur de l’école. Pendant que les fils des riches construisent allègrement leur avenir dans de grandes écoles à l’étranger, par l’argent volé et détourné au détriment des pauvres contribuables.
Lamine SISSOKO
Source: Le Démocrate