Le médiateur de la Communauté Economique des Etats de L’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, est attendu à Bamako, ce mardi ou mercredi, pour tenter de trouver un accord avec les autorités de la Transition, sur la durée de la Transition.
A l’issue de sa dernière, les deux parties se sont séparées, sans accord. Les autorités de Transition campaient sur une transition de cinq ans ; tandis que la CEDEAO n’aurait permis qu’une Transition de 12 ou 16 mois.
Mais, dans un dernier sursaut, les autorités de la Transition avaient proposé 24 mois pour la durée de la Transition. Et la CEDEAO, 16 mois. Sans un jour de plus.
Qualifiée de réunion de la dernière chance, cette ultime réunion, prévue ce mardi ou ce mercredi de cette semaine, est celle de tous les dangers.
D’un côté, la CEDEAO, qui n’entend pas bouger d’un iota. De l’autre, Les autorités maliennes qui, boostées par les associations, qui réclamaient, dès la semaine dernière, le retrait du Mali de la CEDEAO, continuent de donner de la voix.
Un accord bien possible ?
Si ces négociations échouent, Bamako compte maintenir ce chronogramme de 24 mois pour achever la Transition. Avant de Fixer une date pour les élections. L’organisation sous régionale serait, dans ce cas, mise devant le fait accompli. Avec l’obligation de se prononcer sur le maintien ou la levée de l’embargo sur le Mali, dont les effets se font sentir sur les populations.
Un accord, entre le Mali et la CEDEAO, n’est pas à écarter, nous confie t-on, au sortir de cette énième tentative de trouver un accord profitable à toutes les parties.
Oumar Babi
Source: Canard déchaîné