Mercredi 23 octobre 2019, une cérémonie de don de motocyclettes et d’automobiles a eu lieu entre l’ambassadeur de France au Mali, M. Joël Meyer et M. le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traore. Ces dons sont destinés aux forces de sécurité de région de Menaka.
Cinq automobiles et 15 motocyclettes, tel est le geste que l’ambassade de la France au Mali vient d’effectuer au bénéfice des forces de sécurité intérieure du Mali, notamment celle de la région de Mopti. Ces 20 engins destinés aux forces de sécurité intérieure de la ville de Ménaka ont pour but essentiel d’améliorer les capacités de la gendarmerie, de la police et de la garde nationale dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la criminalité. « Ce don s’inscrit dans un appui plus large de la France aux efforts de stabilisation du Nord et du Centre du Mali », lit-on dans le communiqué de presse qui nous est parvenu le mercredi soir.
En effet, en plus d’une formation au profit de la gendarmerie et de la police de Ménaka en matière de contrôle de zone, la France, à travers sa représentation diplomatique, entend procéder à une installation électrique solaire. Ce n’est pas tout, la France entend aller plus loin : « Le Commissariat sera en outre doté d’un point d’eau qui bénéficiera également aux populations environnantes. »
Rappelons que ces investissements sont financés par la mission de stabilisation du Centre des opérations humanitaires et de stabilisation du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Ils sont mis en œuvre par l’ambassade de France au Mali. Ces investissements bénéficient de l’accompagnement d’une augmentation des effectifs des forces de sécurité intérieure dans la ville, précise-t-on dans le communiqué.
Notons que dans le processus de la gestion de la crise au centre aussi bien qu’au nord du Mali, la France est largement engagée depuis l’opération serval en 2013. Depuis cette date, elle mène des actions dans le cadre de la sécurité aussi bien que de l’Aide humanitaire.
Fousseni TOGOLA
Source : Le Pays