Le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Gao censé prendre en charge les patrouilles mixtes, a une nouvelle fois été endeuillé, le mercredi 24 octobre dernier. En effet, 7 de ses éléments dont la plupart du GATIA ont succombé suite au passage de leur véhicule sur un engin explosif dans la localité de Indjarsammane, située au nord-ouest de Ménaka.
Parmi les défunts figurait le capitaine Salim ag Afourwaj, un cadre militaire du GATIA. Ce mouvement, à travers son secrétaire général, Fahad Ag Almahmoud a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs et leurs complices afin de les traduire devant la justice. Tout en réaffirmant son « indéfectible engagement à poursuivre la construction de la Paix en même temps que l’éradication du terrorisme ».
Ce n’est pas la première fois que le MOC de Gao est visé. On se souvient qu’en janvier 2017 le QG de cette structure a fait l’objet d’un attentat-suicide très meurtrier qui a fait des dizaines de victimes.
Aussi, les djihadistes, notamment du JNIM, continuent de voir d’un mauvais œil l’installation de ces structures auxquelles ils ont promis de combattre. C’est peut-être l’une des raisons qui justifient l’assassinat de plusieurs cadres militaires des différents MOC dont le dernier en date est celui de Salem Ould Mbecki, commandant adjoint du MOC de Tombouctou pour le compte de la CMA, tué le 9 septembre dernier.
Par kibaru.ml