On le savait guerrier intraitable. Patriote, il l’a prouvé. Héros, il le sera désormais pour toute une nation. Pour cause ! Face à l’émoi de l’ensemble du peuple malien suite à cette énième attaque sanglante de Indelimane et à la faiblesse des options stratégiques, le Général El hadj Ag Gamou rompt le silence. Pour le soldat dans l’âme, il n’y a pas d’alternative : nous devons combattre pour nous libérer par nous-mêmes. Il faut aller chercher l’ennemi et le mettre hors d’état de nuire : « je le répète encore, le Mali a besoin d’une deuxième opération de reconquête plus vaste et de faire appel à tous ses fils sur le théâtre d’opérations. La meilleure défense, c’est l’attaque ».
Pour convaincre les plus sceptiques et les adeptes de la guerre par procuration, le Général rassure : « j’ai déjà mené une opération dans cette zone. En deux semaines, on a totalement nettoyé la zone tout le long de la frontière avec le Niger en collaboration avec l’armée nigérienne, le GATIA, MSA, ET BARKHANE…
C’est une zone contrôlée par l’État islamique, le Mujao et les trafiquants.
Les terroristes ont eu le terrain vide après la fin de l’opération. Ils ont eu tout le temps de se réorganiser dans la zone. D’ailleurs, c’est les mêmes qui attaquent le Niger aussi. On a besoin d’une opération qui n’est pas limitée dans le temps pour le nettoyer totalement. Barkhane nous a beaucoup appuyés par des frappes aériennes et aussi l’évaluation des blessés. » Appel à la mobilisation générale contre l’ennemi ! Offensive pour nettoyer les écuries d’Augias ! De quoi revivifier la fibre patriotique et guerrière qui sommeille en chaque Malien. Pluies d’hommages et de reconnaissance, mais aussi quelques petites réserves des Facebookeurs.
Abdoulaye Ag : El hadj Ag GAMOU pourquoi dans les 1990 avec les rébellions, les FAMA traquaient les rebelles aux fins fonds des grottes partout où ils se trouvaient, mais depuis la crise de 2012, les FAMA ne traquent plus ? Ce sont les terroristes qui attaquent, mais les FAMA n’attaquent plus ? Cette question mérite une réponse. Je pense que si les FAMA traquaient ces gens-là, ils n’auront pas le temps d’attaquer.
Caresser Énerver Pour Eduquer : mon Général, il ne faut jamais faire confiance à des forces étrangères. Je vous jure, ils ont tous les matériels dont des appareils qui détectent l’ennemi à de longues distances. Attention, mon Général, c’est purement politique.
Djigui Diakité : le ministre de la Défense doit envoyer tous les généraux sur les théâtres d’opérations pour qu’ils puissent prendre part aux combats et comprendre les réalités du terrain.
Djigui Diakité : mon général, vu que ces pays, soit le Tchad, le Nigeria, le Niger, l’Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie et le Mali luttent tous contre le djihadisme, les trafiquants d’armes et de drogues. Comment ces gens peuvent franchir toutes ces frontières malgré tous ces contrôles ?
Polcarpe Gaston Coulibaly : je tiens à souligner que tous les Maliens se considèrent comme soldats. Tous les villages et hameaux pour lutter contre ces bandits, c’est à ce prix qu’on peut vaincre ces gens-là qui ne sont ni religieux et sans foi. Merci Général.
Ahmed Sylla Ségouk : Mohamad Sangaré, et vous dans tout ça ! Avez-vous au moins servi votre pays ? Facebook ne doit en aucun cas vous rendre acerbe, voire désobligeant envers un Général de la République.
Apprenez à avoir de l’égard pour vos aînés et méritant de surcroît. Certes, la liberté d’expression est de mise, mais elle doit se faire dans un cadre sain et respectueux. Merci et ressaisissez-vous svp.
Boubacar Sow : Elhadji Ag GAMOU, mes respects à vous mon Général, le pays compte sur vous et vos hommes. Dieu bénisse l’armée malienne et tous ses fils. Le pays a besoin de tous ses enfants sur ce coup militaire et civil pour une nouvelle reconquête sans faille.
Koné Soma : oui, je confirme. Mais il faut que les soldats arrêtent d’être distraits. Qu’ils arrêtent de fuir tout temps et qu’ils fassent face à l’ennemi avec courage et dévouement. Que le commandement militaire et les services de renseignement s’assument, que les généraux quittent leurs bureaux et soient auprès des troupes sur le terrain. N’accusez pas Pierre ou Paul, arrêtez de compter sur les autres et prenez votre destin en main, sinon vous resterez là toujours à compter vos morts.
Boubacar Karamoko Coulibaly : c’est pourtant lui qui a installé le camp dans cette cuvette au lieu de l’implanter sur l’une des deux collines. Même à Ménaka, la disposition des camps interpelle. Cependant, je loue ta profonde dédicace pour le Mali, ton patriotisme, ta détermination de tous instants, ta disponibilité pour le Mali au contraire d’autres.
Lamana Ould Badi : à mon avis, il y a un problème de coordination entre les différentes forces présentes.
Souleymane Kodio : Castro, tout à fait d’accord, en ces moments le pays a besoin de ses enfants. Les critères de recrutement ne sont pas respectés, le népotisme, l’affairisme et la corruption gagnent du terrain dans ce secteur. Que Dieu nous aide.
Arouna Fomba : ce que je ne comprends pas, ce sont les camps qui sont attaqués et les soldats qui fuient ou meurent comme des poulets. Et vous êtes assis là à parler chaque jour.
Famoussa Alwangari Bagayoko : nous sommes dans une situation complexe dans laquelle l’ennemi se fond aisément dans la population. On a aussi un allié de taille qui se trouve être mentor et appui le principal ennemi. Il nous faut des officiers capables de dégager une stratégie de combat au regard de cette complexité.
Lassina Onogo : bien dit, mais nos généraux n’ont pas un plan de guerre, la seule solution de cette crise, c’est la Guerre. Armons nos soldats et faisons face à cette guerre, sinon ce ne sont pas les forces étrangères qui vont régler cette crise-là. On n’a qu’à laisser le mot condamné et faire face au problème. Que le Bon Dieu bénisse le Mali.
Oumar Sanaye Ouattara : il le faut ! C’est cette question que je me pose parfois, au lieu d’attendre que les bandits armés viennent attaquer nos camps militaires pourquoi ne pas aller les bombarder comme ils le font. Nous devons chercher à connaître leurs positions, cela est très important pour les neutraliser.
Bakary Sidibé : tous les problèmes du Mali aujourd’hui, c’est la complicité de la France et de la Munisma, c’est tout. Donc, pour que la paix revienne au Mali, il faut le départ de la France et de la Minusma, c’est tout. Sinon, nous resterons comme ça jusqu’à la fin du monde Walaïye.
Fahad Ag Almahmoud : pour ceux qui n’ont pas compris le problème de l’armée, elle est sous le joug de généraux fils de généraux et sortants de L’ÉMIA. Cette génération de militaires se glorifie de ses diplômes et ne quitte Bamako que par Air France.
Siré Mâlé Diamoye : vraiment, c’est triste, mais changeons de stratégie. Ils attaquent nos camps et les bilans sont toujours lourds. Essayez de sécuriser les camps à 1 km, comme ça, on pourra éviter des bilans pareils. Que leur âme repose en paix. Qu’Allah guérisse les blessés.
Abdoulaye Diarra : ce dont le Mali a besoin aujourd’hui, c’est la paix entre ses filles et fils. Nous devons reconstituer une nouvelle armée républicaine composée de toutes les ethnies du pays et mettre les moyens nécessaires à sa disposition. Le problème sera réglé. L’ennemi est parmi nous. Seule l’union pourrait nous faire sortir de cette situation.
Boureima Touré : ils ne t’écouteront jamais mon général. Ce qui les intéresse c’est plutôt le dialogue inutile, sinon le problème du Mali est connu de tous.
Balla Moussa Ben Oumary : pour lutter contre le terrorisme, il faut que le G5 Sahel enlève les barrières frontière en les transformant en des postes de contrôle très sérieux. Et que l’armée du G5 patrouille le long du Sahel y compris Kidal la base du malheur du Sahel, en ne laissant nulle partie où la main ne passe et repasse sur le sol et en air. Cela n’est pas difficile si chaque pays mobilise une importante somme pour l’armée.
Assamy Zango : il faut une opération conjointe entre le Burkina, le Mali et le Niger dans le Nord Mali pour détruire le sanctuaire des terroristes. Il ne faut surtout pas collaborer ni informer de la stratégie aux forces étrangères.
Aboubacar Lam : enfin, voilà une idée loyale. Bonjour mon Général. Vous êtes une fierté de l’armée et du peuple malien. A mon avis, mon Général pour le bien de la nation mené cette opération avec les moyens de bord que vous disposez. C’est un sacrifice et l’histoire vous donnera raison un jour. Vous devez sauver le Mali avec n’importe quel moyen et quel qu’en soient les conséquences mon général. Qu’Allah soit avec nous, amen.
Ibrahim Sanfo : ce Général, je l’admire. Vu ce qu’il a fait en 2012 et après je l’admire. J’espère que cette page est authentique. Mon Général, je vous demanderai de dire la vérité aux politiques. Du Mali et d’ailleurs. Jusqu’à quand allons-nous continuer ce dénombrement macabre ? Comme vous l’avez dit, la meilleure défense, c’est l’attaque. Autrement, malgré ma relative jeunesse, je ne sais pas trop combien d’accord des Nations-Unies ont vraiment abouti à une paix réelle. C’est toujours, le rusé ou le plus fort qui prend le dessus. Sincèrement, je suis dessus de nos gouvernants. Hélas !
Bréhiman Sanogo : rien à dire, il faut vivre à la sueur de son front comme on a coutume de le dire. Pour avoir la paix, il faut se battre pour elle. Reconquérir tout le territoire du Mali, une reconquête par l’effort de tous nos valeureux militaires. Oui, un ratissage du territoire du Nord au Sud, d’Est à l’ouest. Sanctionner tout porteur illégal d’armes, voici quelques mesures sécuritaires en période de guerre. Mon général, vous avez le soutien des Maliens. Vive le Mali, un peuple, un but, une foi.
Soumaré Madi Bassi : l’œuvre la plus utile et la plus noble proviendra de nous-mêmes. Ceux qui sont là ne pourront jamais nous aider. Réveillons-nous et donnons la place à l’homme qu’il faut. Merci mon Général.
Abdrazaki Koné : si c’est comme ça, les FAMA ne pourraient plus gagner cette guerre. BARKHANE est toujours en barrage entre les FAMA et les terroristes et le président et son gouvernement ont toujours peur de dire la vérité à la France.
Abdoulaye Dramé : votre engagement pour l’unité du pays est exemplaire. Mais comme vous le savez, ce ne sont pas les Maliens qui sont en guerre mon général. N’est-ce pas ? C’est la France par intermédiaire d’une minorité de la population, eux aussi se cachant derrière la religion au départ pour tromper la masse populaire pour servir la France en contrepartie d’une petite rétribution.
Général Sandigui Tandia : mon Général, je suis fière de vous. Mon Général, les mots me manquent pour vous, si vraiment les généraux de luxe avaient l’amour de la patrie comme vous, la crise serait résolue il y longtemps. Qu’Allah vous garde mon Général. Vous êtes le seul et unique Général au Mali. Qu’Allah vous protège contre tout ennemi de l’intérieur comme de l’extérieur.