“Nous voulons la justice maintenant”, ont scandé une trentaine de manifestants dans la capitale gambienne lors de cette marche pacifique.
L’an dernier, les autorités avaient annoncé que des dépouilles de Gambiens tués en luttant pour la fin du régime de Jammeh avaient été exhumées.
Mais leurs familles et amis n’ont toujours pas plus d’information sur le sort qu’auraient subi ces derniers.
Les familles des victimes veulent que la lumière soit enfin faite.
L’ancien président est accusé de disparitions forcées et d’exécutions extra-judiciaires par des opposants et défenseurs des droits de l’homme.
Parmi ces familles, les proches de l’opposant Solo Sandeng, figure de l’UDP (Parti démocratique uni), qui avait organisé une manifestation pacifique près de Banjul le 14 avril 2016.
Il avait été arrêté avec une vingtaine d’autres membres du parti puis emmené dans les locaux de la NIA, l’agence des services de renseignements. Il est décédé en détention, suite à des présumés actes de tortures.
De son côté, Momodou Alieu Bah, le vice-dirigeant par intérim du parti d’opposition gambien, l’alliance pour la réorientation patriotique et la construction (APRC),fondé par Yayah Jammeh, a déclaré lundi que son parti avait saisi le bureau des Nations Unies, de l’Union Africaine et l’ambassade des États-Unis en Gambie, par rapport à l’oppression et aux harcèlements dont sont victimes les militants de son parti.
BBC