Selon des sources proches du QG de l’opposant, Jean Ping voudrait saisir l’opportunité de ce sommet pour solliciter une fois de plus le soutien de la communauté internationale, en vue de « rétablir la vérité des urnes » pour la Présidentielle de 2016, dont il revendique toujours la victoire.
Selon la presse locale, Jean Ping qui est accompagné dans ce périple ivoirien par quelques membres de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR, un regroupement de partis d’opposition) dont le président de l’Union Nationale (UN), Zacharie Myboto, et l’ancien vice-président de la République par ailleurs président en exercice de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), Didjob Divungi Di Ndinge, envisage déposer un mémorandum sur sa victoire à la Présidentielle de 2016 auprès du secrétariat conjoint du sommet UA-UE.
L’ancien président de la commission de l’Union Africaine n’a jamais accepté les résultats de la Présidentielle de 2016 proclamés par la Cour constitutionnelle et qui ont donné la victoire à son rival Ali Bongo. Il se considère toujours comme le Président élu du Gabon. Il a invité plusieurs fois ses partisans à l’insurrection pour renverser le régime Bongo, tout en sollicitant également la médiation de la Communauté internationale.
Rappelons que le Gabon a basculé dans la violence le 31 août 2016, à l’issue de la proclamation des résultats de la Présidentielle. Les partisans de Jean Ping, qui contestaient alors la défaite de leur porte-étendard à ce scrutin, avaient incendié plusieurs édifices publics et saccagé de nombreux magasins appartenant aux étrangers.
Ces incidents ont causé la mort d’une dizaine de personnes, selon le gouvernement, et une centaine selon l’opposition. Les deux camps ont saisi la CPI, en vue de faire la lumière et établir la responsabilité sur ces tristes événements.
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