Fin de la visite au Sahel des ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils ont achevé dimanche à Ouagadougou une visite de cinq jours au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso.
Le G5 Sahel, cette force conjointe, formée de soldats du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de Mauritanie, doit lancer sa première opération à la fin du mois. Les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre espèrent évidemment beaucoup du Conseil de sécurité. Dans un récent rapport, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé une aide internationale accrue à la force du G5 Sahel dont le financement n’est pas encore garanti. Une réunion ministérielle sur le soutien de l’organisation est prévue le 30 octobre à l’ONU, ainsi qu’une conférence des donateurs le 16 décembre à Bruxelles.
Les défis auxquels les initiateurs du G5 Sahel doivent faire face sont multiples comme le rappelle William Assanvo, chercheur pour l’Afrique de l’ouest à l’Institut d’études de sécurité.
Source: dw