Le Synacor a fait savoir, à la faveur d’une assemblée général, ce jeudi 30 janvier, à la Maison de la Presse qu’il est dans la dynamique de grève de 72 heures à compter du 19 février. Les syndicalistes en ont profité pour se pencher sur les problématiques qui minent leur secteur et la circonstance, ils étaient vêtus de tee-shirts blancs qui portent les revendications suivantes : «le droit à l’Inps, à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), au contrat de travail ».
Les revendications, selon le porte-parole du Syndicat, Seydou Bocoum, se résument en huit (8) points. Il s’agit, entre autres, de l’application de la convention collective dans le pays à travers la signature du contrat de travail à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI) entre les chauffeurs et les employeurs, du respect strict de l’arrêté N°006/M6 DB portant sur la régularisation de la circulation et le stationnement des gros porteurs dans le district de Bamako, de la protection des personnes et de leurs biens à travers l’aménagement des parkings de stationnement des gros porteurs aux frontières du Mali.
Ils réclament en outre le respect strict des arrêtés interministériels N°2492/MET-MET-MJ-Msipc du 14 novembre 2002 fixant les taux des amendes forfaitaires en matière de circulation routière, entre autres réclamations dont A ceux-ci s’ajoute. Ce n’est pas tout. S’y ajoute un chapelet de recommandations à l’endroit des plus hautes autorités tels l’accès des chauffeurs aux logements sociaux, la prise en compte du taux de «freinte» découlant de la charge, du transport, et de la décharge des produits pétroliers.
Aux yeux de Seydou Bocoum, les conditions de vie et de travail des chauffeurs maliens sont insupportables. Les chauffeurs, explique-t-il, ne bénéficient pas de repos annuel ni de retraite paisible. « Après 30 ans de service, ils se retrouvent avec zéro franc. Il arrive également que des chauffeurs, après une dizaine d’années de service, se voient licenciés par leurs patrons pour des motifs souvent hors de compréhension», a-t-il relevé.
Amidou KEITA
Source: Le Témoin