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Front social: le grand bluff du gouvernement

Quatre membres du Gouvernement ont animé le vendredi dernier un point de presse, à la Primature, au cours duquel ils ont annoncé des mesures dans le cadre de la rentrée des classes et de la lutte contre la Covid-19. A cette occasion, le ministre Harouna TOUREH a affirmé que le Gouvernement et l’UNTM se sont mis d’accord sur l’essentiel des revendications.

 

La rencontre était animée par les ministres du Travail et de la fonction publique, porte-parole du Gouvernement, Harouna TOUREH ; de la Santé et du développement social, Dr Fanta SIBY ; de l’Education nationale, Pr Doulaye KONATE ; de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Amadou KEITA ; des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou TRAORE représentant le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements.
Chacun dans son domaine a expliqué les mesures envisagées ou prises pour soulager la population.
Le ministre de l’Education nationale, Pr Doulaye KONATE, affirmé que la rentrée scolaire 2020-2021 repoussée en raison de la pandémie du Coronavirus se fera comme prévue ce 25 janvier. En prélude à cette rentrée, il a rappelé que des dispositions sanitaires ont été prises pour protéger les élèves et les enseignants. «Les établissements seront dotés de kits de prévention, des masques et de gel hydro alcoolique. De même, un comité de veille sera mis en place pour faire respecter les mesures barrières », a rassuré le ministre de l’Education nationale avant de préciser que ce n’est pas sous pression que l’Etat a pris la décision d’effectuer la rentrée. « Aujourd’hui, le besoin nous recommande d’ouvrir les écoles », a ajouté le Pr KONATE.
Par ailleurs, il admet qu’il y a un risque de propagation du virus, mais qu’à un moment donné il faut s’adapter au contexte. « Il faut s’adapter au le virus au risque de le regretter un jour. L’année avance et sans l’ouverture des classes, il serait difficile de la valider (…). Il faut continuer à vivre et l’école fait partie de la vie aussi », a soutenu M. KONATE.
De son côté, le ministre de la Santé, Dr Fanta SIBY s’est réjoui de la baisse de la courbe de l’épidémie de la COVID-19 au Mali. « A ce jour, nos hôpitaux disposent des lits de réanimation inoccupés pendant que 752 malades sont efficacement traités à domicile. Ceci voudrait dire qu’il y a moins de cas de Covid-19 graves dans nos hôpitaux. Ce qui n’était pas le cas il y a 10 jours », a-t-elle affirmé.
C’est la preuve, commente-t-elle, que les mesures prises par le Gouvernement et ses partenaires sont en train de payer. Cependant, elle appelle à la vigilance en exhortant la population au respect des mesures barrières pour gagner la guerre sur la COVID-19.
Par ailleurs, elle a également abordé la question de l’achat par le Mali des 8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19. Attendues en fin mars prochain, la ministre de la Santé a annoncé le début de la campagne de vaccination en avril. Lors de cette opération, la priorité sera accordée aux personnes âgées d’au moins 60 ans, et les personnes vivant avec des comorbidités, a-t-elle souligné.
Le Mali a opté pour le vaccin d’origine indienne, a précisé Dr Fanta SIBY. Ce choix se justifie par la facilité de sa conversation sous une température allant de +2 à +8°C, contrairement à d’autres vaccins qui requièrent une température inférieure à -0°C pour leur conservation.
Face aux rumeurs qui circulent autour de cette maladie et des vaccins, elle a invité la population à faire confiance à la science. C’est grâce à elle que le monde a trouvé le vaccin contre la poliomyélite, la tuberculose, la rougeole, etc.
Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou TRAORE, au nom de son collègue du Commerce, a abordé les mesures prises par les autorités contre la cherté du coût d’achat. Ainsi, pour pallier notamment à la flambée du prix de l’huile, le gouvernement a décidé de renoncer à la TVA d’importation de ce produit de consommation.
Par rapport à l’augmentation du prix du ciment, elle s’explique par l’insuffisance de la production locale. Ainsi, à court terme, l’Etat envisage de diversifier ses sources d’approvisionnement. Et à long terme, il s’agira d’attirer l’attention des investisseurs sur ce secteur.
Sur la grogne sociale, le Porte-parole du gouvernement, Harouna TOUREH, a indiqué que la Transition a pu trouver un accord avec d’autres syndicats. Il en est de même avec l’UNTM avec laquelle un accord qui satisfait les différentes parties (le gouvernement, la population, le patronat et la centrale), sur l’essentiel des revendications, a été trouvé.
Selon d’autres sources, la rédaction du procès-verbal de conciliation est attendue aujourd’hui.

Par Sikou BAH

Source : INFO-MATIN

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