C’est dans le cadre d’une conférence de presse, tenue au siège de Africom Tv, sis à l’ACI 2000, que Zegué dit Moussa DIARRA, informaticien de son état accompagné de son directeur de cabinet, Mohamed Z DIAWARA, a fait part ce lundi de ses ambitions pour le poste de Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). L’objectif de cette rencontre était de présenter ses projets pour le développement des pays francophones et non francophones.
M. DIARRA a rappelé que l’OIF fut créée, le 20 mars 1970, pour faire le lien entre plusieurs peuples géographiquement éloignés ayant en commun la langue française. Il a ajouté que le fait d’avoir le français en partage permet aux pays concernés, par l’usage de la langue, d’essayer de créer une organisation commune permettant de pouvoir mener des actions communes et pouvoir trouver des ressources bénéfiques aux États membres de cette organisation.
Selon M.DIARRA, l’Agence de la Coopération Culturel et Technique (l’ACCT) était la première organisation francophone avant la naissance de l’OIF, avant de devenir après 20 ans l’Organisation Internationale Francophonie. Celle-ci est aujourd’hui composée de 58 pays membres et de 26 observateurs.
Le conférencier a expliqué que ce ne sont pas seulement les pays qui ont le français comme langue officielle qui peuvent devenir membres de cette organisation. Les pays non francophones peuvent y adhérer, à cause des valeurs qui sont défendues par l’OIF, dont l’objectif principal est de pouvoir tisser des relations bilatérales ou multilatérales avec les pays francophones à travers le monde.
Pour le candidat malien, depuis la création de l’OIF, il y’a eu trois dirigeants qui sont que l’égyptien Boutros Boutros Ghali, l’ancien président Sénégalais Abdoul DIOUF, et l’actuel secrétaire général, la canadienne Michael Jean. Pour rappel, le prochain sommet débutera le 11 octobre prochain en Arménie et l’élection aura lieu le lendemain 12 octobre.
Zegué dit Moussa DIARRA a rappelé que le 05 décembre 2017 a été la date de l’officialisation de sa candidature pour le poste de secrétaire général de l’OIF, après trois ans de dur labeur. Il a soutenu que sa déclaration de candidature a été faite à travers une lettre officielle qui a été envoyée au siège de l’OIF à Paris. Au départ, cinq (5) personnalités ont présenté leurs candidatures, sur lesquelles l’organisation a mené une série d’enquêtes sur la moralité et les parcours respectifs. Il s’agit de lui-même, de la Mauritanienne, Belina FALL, de l’ancien Premier ministre du Benin Lionel ZINSOU, l’actuel secrétaire général l’OIF Michael Jean, et du ministre des Affaires étrangères du Rwanda Mme Louise Mushikiwabo.
Le conférencier a déclaré qu’après les enquêtes de l’OIF, la candidate mauritanienne Belina FALL a été écartée et qu’il ne reste plus que quatre candidats.
Selon lui, l’organisation internationale de la francophonie a demandé que chaque candidat soit parrainé par son État respectif. Moussa Diarra a affirmé que le gouvernement malien n’ayant pas voulus le parrainer jusqu’à la dernière minute, il sera fort probable qu’il ne sera plus candidat.
Le candidat malien a assuré qu’il compte suggérer quelques ambitions auprès des chefs d’État. Il s’agit, entre autres de la mise en œuvre d’une politique et d’une coopération internationale pour résorber le chômage des jeunes et les associer davantage pour tout ce qui les concerne ; la création d’un fonds spécial de la francophonie (d’au moins 100 milliards de FCFA par an) qui sera dédié à l’entrepreneuriat des jeunes, à travers les financements des projets des jeunes francophones. De même, Moussa Diarra souhaite la création d’une dotation des établissements scolaires et universitaires en moyens technologiques dignes du nom et une meilleure accessibilité à l’Internet, autant dans les villes que les zones rurales, car à l’ère où numérique bat son plein, il doit cesser d’être un luxe.
Par Safiatou DOUMBIA (stagiaire)
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