Paris, ou l’habitude d’enquiller les trophées. Même en difficulté, même parfois au bord de la rupture, même en infériorité numérique, le PSG est parvenu à empocher une nouvelle Coupe de la Ligue, la sixième de son histoire. Une finale plus serrée que prévue face à Lille, valeureux mais finalement malheureux (2-1). Alors qu’on l’annonçait déséquilibrée il y a encore deux mois, cette finale a offert un suspense haletant entre des Parisiens en perte de confiance et des Nordistes en regain de forme, eux qui restaient sur six succès consécutifs en championnat. Même si Paris s’est créé assez rapidement une opportunité par Di Maria, auteur d’un tir trop mou pour inquiéter Enyeama (1e), les Dogues ont été mordants. Et ont posé des problèmes à une équipe parisienne loin du jeu flamboyant qui a fait son succès, à l’image des interventions de Sirigu sur un tir d’Obbadi contré à deux reprises (23e) puis une infiltration d’Eder (38e). Mais supérieurs techniquement, les Parisiens ont fait la différence. Après des situations dangereuses signées Ibrahimovic, auteur d’un ballon piqué mal assuré (31e) et Lucas, repris in extremis par Basa (33e), Pastore a ouvert la marque sur une frappe déviée par Soumaoro suite à un corner boxé par Enyeama (1-0, 40e). Mais la pause a fait du bien au Losc qui est revenu grâce à un coup franc limpide de Sidibé (1-1, 49e). La fébrilité a alors gagné les rangs parisiens, tout près de déchanter à nouveau sur un tir de Boufal détourné par Sirigu (62e) et un sauvetage de Kurzawa sur un centre vicieux d’Obbadi (63e). Les affaires se sont également compliquées lorsque Rabiot s’est fait expulser pour deux jaunes (70e). Mais ce rouge a eu le don de réveiller le PSG. Une erreur de Soumaoro a ainsi profité à Di Maria, qui a glissé le ballon au fond alors qu’Enyeama était sorti de sa surface (2-1, 74e). Au courage, Paris a tenu jusqu’au bout grâce notamment au retour de blessure de Verratti, après deux mois d’absence. Une dernière frayeur sur un tir d’Obbadi flirtant avec le montant (83e) et le PSG a pu célébrer cette nouvelle Coupe de la Ligue. Son troisième trophée national de la saison…

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LE MAMAHIRA RENOUE AVEC LA VICTOIRE

Il n y a pas eu de round d’observation entre le CSK et le Mamahira. Le mérite en revient aux visiteurs de Kati qui afficheront leurs ambitions d’entrée de jeu en attaquant le camp adverse. Et les Katois ne tarderont pas à se signaler : le métronome Amadou Diamouténé adresse une belle passe à Lassine Coulibaly qui reprend à coté (13è min). Le CSK réplique par Yoro Sidibé dont la tentative sera captée par le gardien katois, Daouda Bagayoko. A la 24è minute, coup de théâtre au stade Modibo Keïta : suite à une belle ouverture d’Amadou Diamouténé, Lassine Coulibaly reprend du plat du pied et bat le gardien centriste, Amara Traoré (24è minute, 1-0). La partie est rythmée et les deux équipes gratifient les gradins de quelques beaux gestes. Mais malgré la volonté affichée de part et d’autre, aucun but ne sera marqué avant la mi-temps. En deuxième période Mamahira s’installe encore dans le camp du CSK. Les visiteurs dominent le jeu et multiplient les alertes. Cinq minutes seulement après la reprise, nouveau coup de tonnerre au stade Modibo Keïta. Suite à un contre éclair l’attaquant du Mamahira Lassine Coulibaly obtient la balle du 2-0. Pour l’empêcher de marquer le gardien du CSK, Amara Traoré joue de la main hors de sa surface. Conséquence : il sera expulsé par l’arbitre central, Ibrahim Ouélé (50è min). En infériorité numérique, la tâche se compliquait pour les Centristes. Surtout que tout réussissait au diablotin du Mamahira, Amadou Diamouténé et que les visiteurs étaient intraitables derrière. Nouvelle illustration, cette belle action collective enclenchée par Amadou Diamouténé et conclue par une frappe lourde de Lassine Coulibaly qui obligera le gardien Ahmadou Fofana à se détendre pour claquer le cuir (63è min). Le dernier rempart du Centre retardera l’échéance jusqu’à la 86è minute, avant de s’incliner une deuxième fois face à Bakaroba K. Konaté (2-0). Le score n’évoluera plus jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre central, Ibrahima Ouélé. L’équipe de Kati qui restait sur trois défaites en autant de sorties, signe ainsi sa deuxième victoire après celle de la première journée contre l’AS Police (1-0). Amadou TOLO Samedi 23 avril au stade Modibo Keïta CSK-Mamahira: 0-2 Buts de Lassine Coulibaly (24è min) et Bakoroba K. Konaté (86è min). Expulsion de Amara Traoré du CSK (50è min) Arbitrage d’Ibrahim Ouélé assisté de Sidi Bekaye Coulibaly et de Mamadou Barré CSK : Amara Traoré, Moussa Samaké (cap), Mamadou Sissoko, Yoro Sidibé (Ahmadou Fofana), Mady Camara, Adama Konaté (Moustapha Camara), Saouty Traoré, Mamaye Coulibaly, Tidine Coulibaly, Soumaila Traoré, et Gaoussou Yara. Entraîneur : Ibrahim B. Samaké Mamahira : Daouda Bagayoko, Zakaria Sidibé, Aly Sacko (Bakoroba K. Konaté ), Moussa Konaré, Abass Diarra, Jean B. Sangaré, Abdoulaye Dembélé, Lassine Coulibaly, Amadou Diamouténé (cap), Aboubacar Traoré, Mohamed Samaké (Ousmane Kodio). Entraîneur : Issiaka Bagayoko.