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Formation professionnelle : PAFP, PHASE QUATRE

L’ouverture sur Bamako va permettre au programme de former plus et mieux afin d’impacter positivement sur l’insertion des jeunes et la capacitation des travailleurs dans les différents corps de métiers

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Le document de la politique nationale de la formation professionnelle traduit la volonté des autorités de faire de cette activité un levier de croissance économique et de création d’emplois à travers des secteurs comme l’agro-sylvo-pastoral, l’artisanat et les BTP.
Avec la décentralisation, la formation professionnelle est confiée aux collectivités territoriales. Cependant les ressources ont encore du mal à atteindre le niveau régional. Par conséquent, l’offre et le dispositif de pilotage de la formation professionnelle ne sont pas à la hauteur de la demande des communautés et des exigences du marché de l’emploi. D’ou l’initiative du Programme d’appui à la formation professionnelle (PAFPIV).
D’une durée de 4 ans (2014-2017), le PAFPIV vise deux objectifs : l’insertion professionnelle et l’opérationnalisation des systèmes régionaux de formation.
Sa mise en œuvre permettra aux conseils régionaux de redynamiser les secteurs porteurs par l’accès à une formation professionnelle de qualité axée sur les besoins locaux en matière d’emploi et de développement économique. Le programme financé par le Danemark et la Suisse entre dans sa quatrième phase. Le lancement de cette phase a eu lieu mercredi à la faveur d’un atelier technique sur la stratégie d’intervention du PAFPIV dans le district de Bamako et environs.
Ce programme de soutien à la politique sectorielle du gouvernement a un coût global de plus de 11 milliards de Fcfa. Le programme a démarré en janvier 2014 à Sikasso et Mopti, en 2015 à Ségou, maintenant à Bamako et bientôt à Tombouctou. La présente phase est exécutée par Swisscontact, une organisation partenaire de la Suisse qui dispose d’une grande expertise dans le domaine de la formation professionnelle.
Le gouverneur du district de Bamako, Hady Traoré, qui présidait la cérémonie d’ouverture a reconnu que le problème de la formation et de l’emploi constitue de nos jours une préoccupation majeure dans le pays. L’élaboration et l’adoption du Programme décennal de la formation professionnelle pour l’emploi et les différents schémas directeurs régionaux de la formation professionnelle et technique pour l’emploi attestent de la recherche de solutions à cet épineux problème.
Ce programme permettra au bénéficiaire de s’insérer dans le tissu productif et contribuera à améliorer les revenus. Par ailleurs, a relevé le gouverneur du district, la formation professionnelle au profit des actifs, des jeunes et des femmes va également permettre d’augmenter les productions agricoles et les revenus, améliorer la compétitivité des entreprises dans quatre régions et le district de Bamako. Hady Traoré a invité les uns et les autres à s’approprier ce projet et informer les populations afin qu’elles saisissent cette opportunité pour résoudre le problème de chômage ainsi que les difficultés liées au manque de compétences auxquelles font face les acteurs économiques.
Outre les milliers de jeunes et de producteurs en attente de meilleures qualifications pour le marché du travail dans la capitale, le PAFP constitue également une réponse à une partie du Programme d’appui à la croissance économique et la promotion de l’emploi, stimulé par le secteur privé du Danemark, a indiqué le directeur suppléant de la coopération suisse dans notre pays.
Marcel Strocessel expliquera que le système dual de l’apprentissage est un système où la formation théorique est combinée avec un apprentissage pratique dans le secteur privé. Dans notre pays, c’est seulement dans le secteur artisanal que l’apprentissage de type dual est utilisé avec environ 3 500 jeunes formés chaque année. C’est le programme PAFP qui a impulsé ce développement, assure Marcel Strocessel qui a invité les autorités à généraliser cette approche. Déjà le PAFP a produit des résultats. Son comité de pilotage, en décembre dernier, a relevé que plus de 10 200 personnes dont 57% de femmes ont été formés pour un coût d’un milliard de Fcfa. Le programme vise un objectif de 40 000 personnes à l’horizon 2017 dans les différentes zones d’intervention.
Marcel Strocessel a jugé à ce propos que l’ouverture sur le district va permettre au programme de former plus et mieux afin d’impacter positivement sur l’insertion des jeunes et la capacitation des travailleurs dans les différents corps de métiers à Bamako et son hinterland.
M. A. TRAORE

source : L Essor

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