Le bureau exécutif du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a animé un point de presse afin de soutenir les autorités de la transition pour relever les multiples défis auxquels est confronté le pays. C’était jeudi 20 mai 2021, au siège de la structure.
Soucieux de l’évolution de l’actualité sociopolitique actuelle du pays, dominée par la formation du second Gouvernement du Premier ministre, Moctar Ouane. Le CSDM, voulant contribuer à la réussite de la transition a demandé l’application de la Charte de la transition, tout en appelant le gouvernement à une inclusivité pour la bonne marche de la transition.
Après des consultations du Premier ministre Moctar Ouane avec la classe politique et la société civile, le Président Mohamed Chérif Haïdara après le soutien de sa structure, invite le Président de la transition et le Chef du Gouvernement à tout mettre en œuvre afin de former un gouvernement d’union nationale, afin de relever les multiples défis, dont est confronté le Mali.
Aux dires du Président Mohamed Chérif Haïdara : « nous avons souvent fait des analyses pertinentes et percutantes, nous n’avons pas manqué de faire des propositions, qui parfois étaient difficiles à prononcer. Nous avons demandé lors de la sortie du 5 juin dernier : la dissolution de l’Assemblée, de changer le Premier ministre et le Président de la Cour Constitutionnelle. Nous avons également dit pendant la Conférence d’Entente Nationale, de négocier avec Iyad et Kouffa. Quand Dioncounda a convié l’ensemble des diplomates, nous avons pris la parole par rapport à son mandat au centre, de négocier entre maliens afin que le Mali retrouve sa sérénité et la sécurité partout ».
Selon lui, on ne peut pas dire qu’on n’est venu achever le travail du M5 et ne pas inclure l’inclure dans le gouvernement et au CNT. Ceux qui sont là ne sont élus, le premier aspect indispensable à la réussite de cette transition est l’inclusivité. Tout le monde doit se reconnaitre au sein de ce gouvernement et du CNT.
« J’ai dit au Premier ministre le mardi passé que le M5 doit participer dans le nouveau gouvernement avec un minimum de 5 postes pour sa représentation, 5 autres postes pourraient être divisés entre la société civile et de l’UNTM », a-t-il martelé.
Avant de rappeler que la CSDM est une société civile de veille, pas une société civile alimentaire, on ne dépend pas de quelque chose ou de quelqu’un pour se taire
D’ajouter que pour réussir cette transition au Mali, il faut l’inclusivité : bien entendu avec le M5 et les autres.
A l’en croire, l’épine dorsale de la transition est la Charte, qui dit en son article 12 que le gouvernement ne dépassera pas 25 membres et 121 au CNT. Donc restons avec ce nombre, au nom de la diaspora malienne, nous veillerons à ce que cette transition soit une réussite, même s’il faut une prorogation avec un consensus.
Cependant, il a exhorté ses frères et sœurs du M5 à venir parachever le travail, car il ne sera parachever que seulement quand le mouvement est présent.
Pour terminer, il a demandé au Président Bah N’Daw et au Premier ministre le maintien de leur ministère de tutelle, Alhamdou Ag Ilyène, afin de finaliser le chantier engagé.
« C’est le département le plus important du Mali, détenant plus de 6 millions de maliens de l’extérieur qui apportent plus de 15% de PIB, même avec COVID le département a apporté plus de 1 000 milliards », a-t-il conclu.
Kadi Diallo
Source : Échos Médias