Durant ces quinze dernières années, le programme « eau, hygiène et assainissement » de l’ONG a investi plus de 40 milliards de Fcfa et réalisé environ 2.100 nouveaux points d’eau potable à travers le pays.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Sambou Wagué a inauguré le 1500è forage réalisé par l’ONG «World Vision» au Mali, samedi à Djinidjé, dans la commune de Dombila, cercle de Kati. C’était en présence des directeurs nationaux de l’hydraulique, Yaya Aboubacar, de «World Vision Mali», Lilian Dodzo, et des autorisés locales dont le maire de Dombila, Sianto Diarra.
L’ouvrage réalisé est composé d’un forage équipé d’une profondeur de 65,25 m, avec un débit de 25.000 m3/h, et un château métallique de 9 m de hauteur d’une capacité de 15.000 litres. Quant au réseau de distribution, il a une longueur de 2.290 m linéaires, soit 6 bornes fontaines, 12 robinets et des ouvrages connexes. Cet événement qui a été riche en prestation folklorique, consacre les quinze années de présence effective et active de World Vision dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement dans notre pays. Il s’inscrit également dans le cadre de l’édition 2019 de la Journée mondiale de l’eau. Le thème choisi à cet effet est : «Ne laisser personne de côté».
A travers cette réalisation, World Vision entend réitérer son engagement et sa détermination à œuvrer aux côtés de notre gouvernement, en vue de l’accès pour tous et partout à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement. «La question importante d’approvisionnement en eau potable, la promotion et l’éducation à l’hygiène et l’assainissement est, depuis plus de 20 ans, un des aspects privilégiés sur lesquels notre organisation porte une attention particulière au regard des besoins cruciaux des populations et des conséquences drastiques qu’occasionne l’absence de ces services dans la vie des enfants», a justifié la directrice nationale de World Vision. Pour ce faire, l’organisation non gouvernementale entend, à travers son programme «MIWASH» (Mali integrated water sanitation and hygiene), apporter son appui aux actions entreprises par le gouvernement, en inscrivant ses interventions dans le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD), au Mali, a fait savoir Lilian Dodzo. L’occasion était alors opportune, pour la directrice nationale, de rappeler les efforts fournis par son ONG durant ces quinze dernières années. Lilian Dodzo a, à ce propos, indiqué que le programme «eau, hygiène et assainissement» de World Vision a investi plus de 40 milliards de Fcfa et réalisé environ 2.100 nouveaux points d’eau potable à travers le Mali. De même, World Vision a, selon elle, conduit des activités d’assainissements dans plus de 900 villages, dont 350 ont été certifiées «Fin de la défécation à l’air libre». En plus, l’ONG a assisté plus de 600 écoles et plus de 40 centres de santé, construit 954 latrines et fournit plus 5.000 kits de lavage de mains, a rappelé la patronne de cette organisation non gouvernementale présente à Bamako, Kayes, Koulikoro, Mopti, Ségou et Sikasso.
Prenant la parole à son tour, le ministre Sambou Wagué a salué cette initiative de World Vision qui intervient au terme de ses quinze années d’intervention dans notre pays. Le chef du département en charge de l’Energie et de l’Eau a également assuré du soutien du gouvernement qui, selon lui, ne managera aucun effort pour soutenir World Vision dans ses actions. Il a, par la même occasion, renouvelé toute sa gratitude au donateur, au nom des populations bénéficiaires et de celui du gouvernement. Quant au maire de Dombila, il a, au nom des bénéficiaires, remercié l’ONG World Vision pour la réalisation de cette adduction d’eau potable à Djinidjé, au profit des 1.600 âmes que compte sa localité compte.
Précisons que World Vision est un partenariat international chrétien à but non lucratif ayant pour mission de travailler parmi les pauvres et les opprimés, sans distinction de race, d’ethnie, de genre et de religion. Présente au Mali depuis 1982, son but est la promotion du développement durable et transformationnel à la base, en mettant un accent particulier sur les besoins des enfants et de leurs familles. Cela, dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la nutrition, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.
Babba B. COULIBALY
L’Essor