On tend désormais vers un bras de fer entre le ministère des Sports dirigé par Me Jean Claude Sidibé et le Comité de normalisation mis en place par la Fifa et la Caf. La prolongation du mandat de la présidente, Mme Daou Fatoumata Guindo, serait au centre de ce désaccord. Ainsi, selon nos informations, Mme Daou Fatoumata dont son mandat prend fin le 30 avril prochain, avait pourtant demandé auprès de la Fifa une prolongation d’un an. Finalement, elle aurait bénéficié de trois mois supplémentaires pour régler le dossier de la crise du football malien. Alors qu’en réalité, il n’y a plus rien à gérer en ce qui concerne la feuille de route. Mais Mme Daou a tout fait pour ne pas convoquer l’Assemblée générale élective de la Fédération malienne de football afin de mettre en place un nouveau Comité exécutif. Voilà pourquoi elle a trainé parce qu’elle ne voulait pas quitter. Sinon, les problèmes au niveau des ligues de Bamako, Kayes, Mopti et Ségou sont déjà réglés. Il suffisait seulement de lancer l’Appel à candidature pour le poste de la présidence de la Femafoot. Même l’audit des fonds a été bouclé.
Le hic est que le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé, n’est pas de même avis que la Fifa, notamment pour la prolongation du mandat du Conor de 3 mois, selon nos informations. Le souhait du Ministre, c’est de régler cette affaire avant la tenue de l’élection présidentielle dont le 1er tour aura lieu le 29 juillet prochain. Il s’agira de tout faire pour que l’élection de la Fédération puisse se tenir avant cette date. Raison pour laquelle, il table sur 2 mois maximum. En d’autres termes, le 30 juin prochain. C’est dire qu’un bras de fer sera ouvert entre le département des Sports et le Conor. Ce n’est pas tout. Un collectif des clubs de Ligue 1 a été catégorique sur la question. Ces clubs sont prêts à boycotter toutes les compétitions organisées par le Conor.
ABH
Source: Aujourd’hui-Mali