Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Football malien : Silence, on veut créer la zizanie et la psychose d’une crise avec la mise en place d’un bureau parallèle !

Décidément, les “frondeurs” ne veulent pas lâcher prise. Malgré plusieurs tentatives de déstabilisation du Comité exécutif de la Fédération Malienne de Football dirigé par Boubacar Baba Diarra, ils sont dans la logique de convoquer une Assemblée générale extraordinaire dont la date vient d’être fixée au 30 août prochain, à l’hôtel Mandé.

general boubacar baba diarra president federation malienne football femafootMalheureusement,  cette Assemblée n’aura aucune  légitimité vis-à-vis des instances dirigeantes du football, notamment la FIFA et la CAF. Pour organiser une telle Assemblée générale extraordinaire, il faut obligatoirement 50% + 1 de l’électorat. Alors que les « frondeurs » sont très loin de la majorité.

Selon nos sources, ils n’ont même pas le tiers de l’électorat pour convoquer l’Assemblée générale extraordinaire. Ils disent avoir 6 ligues avec eux. Ils oublient que la ligue de Kayes s’est carrément désolidarisée de cette campagne. Ce qui lui a valu au président de sa ligue une suspension jusqu’à la prochaine Assemblée générale. C’est ainsi que le bureau dirigé aujourd’hui par le « Vieux » Bathily en tant que 1er Vice-président, a réaffirmé son soutien au Comité exécutif de la FEMAFOOT. S’agissant de la ligue de Bamako, il faut rappeler que le mandat de Boubacar Monzon Traoré est terminé depuis le 25 juillet dernier. En d’autres termes, il ne répond plus au nom de la Ligue. Malgré tout, il veut se maintenir jusqu’au 26 septembre prochain.  D’ailleurs, une Assemblée générale extraordinaire se prépare pour le débarquer.

S’agissant des clubs de deuxième division, les frondeurs se trompent aussi puisque plusieurs clubs ne sont plus champions dans leur ligue. C’est le cas de Ségou où le titre de champion est revenu à l’Office du Niger Sports au lieu de Bronconi. A Bamako, le carré d’As  tend vers sa fin.

Et le FC Gaoussou ne figure même pas sur les quatre clubs. Sans parler des quatre clubs relégués en deuxième division pour avoir signé trois forfaits en championnat national de ligue  1 Orange. Il s’agit du Djoliba, du CSK, du COB et de l’Avenir de Tombouctou. Ils ne sont plus considérés comme clubs de 1ère division.

La question qui est sur toutes les lèvres, est celle de savoir les raisons de la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire. Ils veulent tout simplement créer la psychose de la crise pour mettre un bureau parallèle. Cela, dans le but de faire intervenir l’Etat pour mettre un Comité de normalisation pour gérer les affaires. Déjà, certains dirigeants se bousculent pour être le président de ce Comité.

Le hic est que les frondeurs profitent de chaque rendez-vous du football pour créer la psychose d’une crise comme ce fut le cas en janvier 2015.  Au moment où tout le monde se concentrait sur les préparatifs de la CAN 2015, ils ont mis la pression sur la FEMAFOOT pour la tenue d’une l’Assemblée générale annuelle. Le résultat est connu de tout le monde. Parallèlement, ils ont tenu eux aussi leur Assemblée générale sanctionnée par des recommandations. Sans surprise, ils ont été mis à leur place par la FIFA.

Aujourd’hui encore, à la veille d’un match très important des Aigles du Mali contre le Bénin, le 6 septembre prochain, à Porto Novo,  comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la CAN 2017, ils veulent divertir le Comité exécutif. Il est temps que le ministre des Sports Housseini Amion Guindo prenne ses responsabilités dans cette crise, qui n’a que trop duré.

                             A.B. HAÏDARA

source : L’Indépendant

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance