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Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC) : La structure engagée à relever les défis du moment

La 6ème session du conseil d’administration du Fonds d’Appui à l’industrie cinématographique du Mali s’est ouverte, le vendredi 14 octobre 2022 dans ses locaux, sous la houlette du représentant du ministre de la Culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme, en présence des administrateurs, notamment le directeur général du FAIC, Moussa Koné. Au cours de la session, ils examineront les travaux exécutés durant l’année écoulée et se pencheront sur les perspectives de l’année en cours afin de poser les jalons permettant à la structure de relever les énormes défis auxquels le septième art fait face.

 «Cette 6ème  session se tient à un moment où le secteur de la culture, et particulièrement du cinéma, paie le lourd tribut des effets foudroyants de la double crise sécuritaire et économique », a décalé Hamane Baba Cissé, le représentant du ministre de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme, à l’entame de ses propos. « Le premier semestre 2022 s’est écoulé, non sans difficultés, mais des résultats encourageants ont été atteints grâce à votre clairvoyance, votre appui, votre accompagnement constants. Malgré ces difficultés, le FAIC a pu réaliser quelques activités. Au nombre de ces réalisations, l’on peut citer : la tenue de la 5ème  session du Conseil d’Administration ordinaire du FAIC ; la rencontre entre le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et les acteurs du cinéma et de l’audiovisuel sur la problématique de la mobilisation de la dotation initiale des six milliards (6 000 000 000) ; l’organisation d’un atelier d’échange et de partage sur l’opérationnalisation du FAIC », a-t-il précisé. C’est le lieu, poursuit-il, de saluer et de féliciter la Direction Générale et tout le personnel du Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique pour le travail accompli qui est certes non négligeable, mais force est de reconnaitre que de gros efforts restent encore à faire. « C’est aussi le lieu pour moi, de rendre un vibrant hommage aux acteurs du cinéma et de l’audiovisuel dont le talent, le génie créateur et le courage continuent d’enrichir notre patrimoine culturel national, notre plus grande richesseJe voudrais leur renouveler l’expression de mes sentiments de fierté et d’infinie reconnaissance pour les efforts sans cesse déployés au prix d’énormes sacrifices. Leur seule consolation reste leur amour du métier. Je voudrais aussi les assurer que les plus hautes autorités de notre pays sont particulièrement sensibles aux cinglantes difficultés de financement du cinéma et de l’audiovisuel, et à cela, il faut ajouter la marque d’attention de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition ; et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’endroit de la communauté des cinéastes », a-t-il ajouté. Selon lui, face à ces défis, la Direction Générale ne doit pas demeurer dans une attente pieuse de la main providentielle. « Elle doit faire preuve de plus d’inventivité et d’esprit d’initiative, elle doit développer des plans d’affaires, des plans de financement et aller à la recherche de partenariat, développer des approches novatrices dans le but de renforcer les mécanismes de financement de la production », a-t-il lancé.  Mais, dit-il, le défi optimal consistera à relever l’industrie cinématographique de l’asthénie qui la frappe, afin de lui donner un nouveau souffle et dans le dessein bien compris d’une relance du secteur «Soyez rassurés que le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique continuera de tout mettre en œuvre pour que la voix des cinéastes soit entendue, car notre objectif est de valoriser le cinéma malien, qui traverse une crise sans précédent et peine à trouver son chemin. Il faut rappeler que la mobilisation des ressources financières, notamment la mobilisation de la dotation initiale des six milliards (6 000 000 000) de FCA reste un défi à relever pour le FAIC dans la mise en action effective des missions à lui confier. Les documents soumis à votre appréciation portent sur : l’examen et adoption du compte rendu de la 5ème  session ordinaire ; le point d’exécution des recommandations de la 5ème  session ordinaire du Conseil d’Administration du FAIC ; l’examen et adoption du rapport d’activités mi-parcours 2022 ; l’examen et adoption du rapport d’exécution du budget mi-parcours 2022», a cité le représentant du ministre. Enfin, il a invité les administrateurs à examiner les documents avec rigueur en vue de parvenir à des recommandations pertinentes, et la Direction générale à davantage d’efforts en vue d’obtenir des résultats meilleurs.

Moussa Samba Diallo

Source: Le républicain

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