L’ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), n’a pas voulu régler sa note envers les journaux qui ont un contrat d’abonnement avec la présidence. Plusieurs organes ont des arriérés d’abonnements de journaux d’un à trois ans à la présidence de la République. Ils ont remué ciel et terre auprès de la Direction de la communication de la présidence pour rentrer dans leur droit. Impossible. On ne sait pas qui fait quoi à la Direction de la Communication de la présidence de la République. À l’Assemblée nationale du Mali, aucune volonté ne s’est encore manifestée pour le paiement des arriérés.
Lutte contre le COVID-19 (1): 500 milliards de francs CFA partis en fumée
Sous le règne d’Ibrahim Boubacar Keïta(IBK), 500 milliards de F CFA ont été débloqués pour lutter contre le COVID-19. Hormis le président de la République et son Premier ministre Boubou Cissé, personne n’a vu la couleur de cette faramineuse somme d’argent. Où sont donc passés ces fonds qui peuvent constituer un trésor de guerre pour le Mali en proie à une insécurité généralisée et en guerre pour récupérer l’argent planqué par le régime IBK dans les paradis fiscaux ?
Selon les murmures de Bamako, l’argent planqué d’IBK en Arabie Saoudite s’élèverait à 700 milliards de francs CFA. Est-ce une partie de nos sous détournés qui est déposée en Arabie Saoudite ?
Lutte contre le COVID-19 (2): qui a détourné l’appui financier des partenaires et des opérateurs économiques privés maliens ?
L’Union européenne (UE) a contribué pour un montant de 9 milliards de francs CFA. Quant aux opérateurs économiques privés du Mal, on ignore leur montant. Pour le moment, les Maliens s’interrogent sur la destination de ces fonds.
Sur le plan de la gestion des finances publiques, les cadres, les dirigeants maliens n’ont pas bonne presse. Pour preuve, la transition refuse de faire l’audit de la nation de peur que leurs proches ou parents ne soient rattrapés par des casseroles.
Au Mali, on sait qui fait quoi, qui est bon et qui ne l’est pas. Une haute personnalité malienne est propriétaire de cinq (05) cliniques et cinq (05) pharmacies. Une autre possède une dizaine d’écoles privées (de la maternelle à l’université). Qui dit mieux !
CNT: Charte de la transition et la Constitution de 1992 ne font bon ménage
La Charte de la transition donna naissance à la création du Conseil national de la transition (CNT), organe législatif de la transition. Malheureusement, cette Charte pourra difficilement cohabiter avec la Constitution de 1992. Elle ne peut pas évoluer au même titre que la Constitution de 1992 toujours en vigueur. Et pour cause, la Constitution malienne condamne le coup d’État tandis que le Conseil national de la transition est issu du coup d’État et est chargé d’amorcer des réformes institutionnelles. Le coup d’État du 18 août dernier devrait suspendre la Constitution, suspendre les partis politiques avant de passer à la création d’une Charte de la transition et la création d’un CNT. Où va donc le Mali ?
Rassemblées par la Rédaction
Source : L’Inter De Bamako