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Focus : Combien coute à l’Etat malien l’entretien de la résidence d’IBK ?

Si le président IBK était guidé par un esprit de patriotisme, il n’allait pas logé chez lui (Sébénicoro), aux frais du contribuable malien. Guinéen, il ne peut que gaspiller nos fonds. Nous attendons une réponse convaincante à notre interrogation. Dans cette République ADEMA au sens large du mot, le détournement de l’argent public n’est plus une exception. Voici pourquoi. Argent public, argent privé : la distinction est souvent malaisée, la frontière floue, la définition hasardeuse.

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La précarité des régimes politiques accélère les phénomènes de corruption ou de détournement. Il faut se prémunir pour l’avenir, se garantir contre les coups du sort. Rois présidents, prétoriens devenus césars s’empressent de remplir des comptes ailleurs. L’absence d’opposition rend l’opération sans risque immédiat. Le flou artistique de la comptabilité publique autorise toutes les manœuvres. Un simple mot, sur papier, de tel président africain suffit pour débloquer des fonds à la banque nationale.

A Bamako vers les années 1980, l’ex-parti unique avait fait main basse sur la BDM. La BHM a connu le même sort sous l’Adema et ATT. Au Mali on connait les sources de revenus du pouvoir : la première est le prélèvement direct sur les richesses du pays. La deuxième source de revenus est les grands contrats, souvent surfacturés, remettant aux sociétés étrangères qui emportent le marché de distribuer, hors Afrique, de confortables commissions. La troisième source est le détournement d’une partie de l’aide étrangère. Des pratiques qui déclenchent régulièrement la colère du Fonds monétaire international (FMI).

Gouvernance : le Mali se porte mal

Après deux ans de gouvernance, notre pays se trouve dans une situation peu enviable. Les indicateurs économiques sont au rouge : la faim est perceptible les foyers. Le coton et l’or, qui jadis faisaient notre la fierté de notre économie sont au plus bas niveau. Les recettes internes tombent directement dans les sébiles des courtisans du pouvoir.

Conséquence : la pauvreté généralisée. Les causes de cette mauvaise gouvernance incombent à la classe politique malienne. Les pourfendeurs du régime RPM sont devenus les porte-parole attitrés du président de la République. Sans que le Président ne les confie véritablement ce rôle. La classe politique (sauf le parti SADI, PARENA) ne jure que par IBK : «Nous soutenons l’action du président, conformément à la volonté du président». «Le président m’a chargé». Voilà entre autre les nouvelles trouvailles de la classe politique  pour bénéficier des prébendes d’un gouvernement aux abois.

La classe politique qui devait veiller sur le renforcement de notre jeune démocratie, a préféré donner carte blanche à IBK pour mettre le pays sous la tutelle d’une minorité insolente et corrompue. Le président IBK est aujourd’hui dans une mauvaise passe. Et la signature de l’accord d’Alger par le gouvernement IBK pollue l’atmosphère déjà tendue entre le président de la République et son peuple.

Signatures d’accords de paix : signes indiens d’un renversement du pouvoir ?

C’est en janvier 1991 que le pouvoir de Bamako a signé les accords de Tamanrasset entre le gouvernement et Iyad Ag Ghali pour les Touaregs. Renversement du général Moussa Traoré par Amadou Toumani Touré (ATT) le 26 mars 1991.

En avril 1992, signature des premiers accords d’Alger avec les Touareg. ATT a failli démissionner avant la fin de la Transition quatorze (14) mois. Le second accord d’Alger signé en 2006. La suite ? Révolte des Touareg en raison des accords non tenus. Renversement d’ATT le 22 mars 2012.

Où est donc passé le GSPC ?

Le GSPC devient Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). C’est le début du terrorisme islamiste en Mauritanie contre des étrangers. Des soldats mauritaniens tués en 2008.

Au Niger, attaques dans l’Air du Mouvement des Nigériens pour la justice demandant une meilleure répartition des revenus de l’uranium.

Au Mali, attaque à Tessalit et pertes maliennes. En 2011, les Touareg s’unissent et créent le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).

Qui aurait facilité la pénétration coloniale en Afrique de l’ouest ? A la mort de Cheikh Sidya el Khebir, son fils Cheikh Sidya Baba, plus tard, émettra une fatwa autorisant la pénétration française.

Deux radios libres émettent sur une même fréquence et portent le même nom (Patriote) :

Où sont passés le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et le ministre de l’Economie Numérique de l’Information et de la Communication, Choguel K. Maiga ? On a l’habitude de dire que le Mali est un pays où règne le laisser-aller. C’est une réalité. Il y a eu un procès pour départager les deux promoteurs de radios. Le verdict est tombé. Mais hélas ! Radio Patriote (Boquélé) tarde à rentrer dans ses droits, pour raison de négligence de ceux qui doivent diligenter les choses. Hum ! La toute nouvelle ministre de la justice a du pain sur la planche.

Rentrée parlementaire d’octobre 2015 : agitée

La rentrée parlementaire d’octobre 2015 débute ce lundi 05 octobre. D’ores et déjà les agitations sont perceptibles pour la formation du nouveau bureau du Parlement. Hormis le perchoir et le poste du premier questeur, tous les autres postes peuvent connaitre des changements. Quand on sait qu’à Bagadadji c’est une affaire de sous et de non de compétence.

Source: L’Inter de Bamako

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