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Point de mire : Cameroun sanglante répression en 1958

Le Cameroun est le seul pays d’Afrique subsaharienne francophone qui, de 1955 à 1971, a été le théâtre d’une vaste guerre de libération nationale, fondée et menée par Ruben Um Nyobé, tué au maquis en 1958. La répression sanglante des indépendantistes, absente des manuels d’histoire français, fut menée par l’armée coloniale. Après l’indépendance en 1960, elle fut prolongée par le premier chef d’Etat camerounais, Ahmadou Ahidjo, avec le soutien de l’armée française.

manifestant foule camerounais soutien militaire soldat tchadien

En 1982, le Premier ministre Paul Biya succède à Ahidjo. Il s’est, depuis, succédé à lui-même par une suite de réformes constitutionnelles, d’élections peu crédibles et de répressions sanglantes.

Les répressions, d’une tentative de coup d’Etat en 1984, puis des manifestations exigeant une conférence nationale en 1992 firent respectivement un millier et plusieurs centaines de morts. Pays riche en matières premières (pétrole, bois, minerais), le Cameroun fait la fortune des entreprises Bolloré, Bouygues ou Rougier.

Fin octobre 2007, Paul Biya avait été reçu à l’Elysée. Interrogé sur la politique africaine de Nicolas Sarkozy, il avait déclaré : «De mon point de vue je pense qu’il y a plus de rupture dans la forme et continuité dans le fond (…) maintenant la nouvelle  politique africaine de la France est en cours d’élaboration et il a peut-être des changements, mais je crois que la rupture est surtout formelle. Nous pensons qu’il a une certaine continuité.»

Source : Samuel Foutoyet

Source: L’Inter de Bamako

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