Le chef de l’État veut mettre l’accent sur la coopération des forces alliées et diminuer la présence des militaires français au Sahel, selon Europe 1.
L’opération Barkhane mobilise aujourd’hui 5 100 militaires français au Sahel sur le front du terrorisme. Emmanuel Macron en a annoncé la fin en juin, tout en assurant que la France resterait engagée sur le terrain. Mais autrement. Cet autrement, le chef de l’État doit l’expliquer vendredi 9 juillet au cours d’un sommet du G5 sur le Sahel, rapporte Europe 1. « L’idée est de passer d’une opération militaire à un dispositif de coopération », avec les forces armées internationales donc, explique un proche collaborateur.
D’ici l’élection présidentielle – pour laquelle Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat à sa réélection –, l’opération Barkhane devrait voir certaines de ses bases militaires au Sahel être fermées. L’objectif est aussi de diminuer de moitié les troupes françaises présentes sur place.
Plus de 50 militaires français tués en huit ans
À terme, l’idée n’est pas de rapatrier tous les militaires français, mais de réduire leur nombre tout en mettant en place des collaborations avec les forces armées alliées. Pour rappel, depuis la mise en place des opérations Serval puis Barkhane au Mali et au Sahel en 2013, plus de 50 militaires français ont été tués en exercice.
Comme précisé par Emmanuel Macron en juin, l’accent sera mis sur « des forces spéciales structurées autour de l’opération Takuba », qui vise à éliminer les chefs terroristes et à démanteler leurs réseaux.