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Fin d’année : entre engouement et inquiétude

Les périodes de fête sont des moments qui riment avec joie. L’engouement est perceptible à travers toute la ville. Cependant, c’est aussi des moments d’inquiétudes avec l’insécurité et les accidents de circulation qui accroissent considérablement. Malheureusement, les victimes sont en général les jeunes qui, outre l’incivisme classique, sont surtout préoccupés par les préparatifs des fêtes de fin d’année.

Actuellement, l’insécurité routière est l’un des problèmes auxquels notre pays fait face. Des efforts sont en cours pour endiguer le phénomène devenu un problème de santé publique. En effet, en ces périodes de fêtes, nous déplorons plusieurs cas d’accidents et de vols.

« Les accidents de circulation sont devenus un fléau incurable au Mali. Nous passons la majeure partie de notre temps à accuser le gouvernement ; le mauvais état des routes, pas assez de feu tricolore, etc. Cependant, il est bien que nous nous mettions en question, quant on sait que plus de 70% des accidents de la circulation sont imputables à l’homme et près de la moitié des victimes sont des jeunes conduisant les engins à deux roues », rappelle cet usager.

Outre les Djakarta, les Sotrama aussi constituent un autre problème dans la situation. Ces véhicules de transport en commun ne respectent aucune règle en matière de circulation : elles démarrent, arrêtent là où elles veulent pour embarquer ou débarquer un passager ; et se soucient peu des feux tricolores

Les fêtes de fin d’année sont également un moment de forte consommation de l’alcool par les jeunes et surtout de vols armés.

« Dans la nuit du 31 décembre, nombreux sont les jeunes qui dépassent leur dose de consommation d’alcool ou de stupéfiants et s’adonnent à toute sorte de choses : vitesse excessive, viol, vol armés, braquage, etc. », déplore M. Bakary Coulibaly

Bakary Coulibaly n’a pas manqué de donner un certain nombre de conseils : « Nous demandons aux parents d’être plus sévères en ces moment, veiller plus sur la surveillance de leurs enfants, si possible de reprendre les clés de leurs motos. Quant aux autorités, elles doivent multiplier les patrouilles, réparer ou refaire totalement les routes en mauvais état, réparer les feux tricolores tout en sanctionnant tous les contrevenants aux règles de la circulation routière», conclut- il.

Adam DIALLO

Source: Bamako News

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