Dans le cadre des festivités du 8 mars (journée international des droits de la femme), la section IV de l’Alliance pour la Solidarité au Mali (ASMA-CFP) a organisé, le samedi 23 mars à la Maison des aînés, une conférence débat sur : « l’autonomisation des femmes et des filles à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre (VBG), l’impact des réseaux sociaux sur l’éducation des femmes et des filles ».
Au présidium on pouvait noter la présence entre autres des secrétaires généraux de la section IV ASMA-CFP, Namory Bakayoko, du bureau national ASMA, Issouf Sogoba, du Secrétaire politique du BPN/ ASMA-CFP, Mohamed Boubèye Maïga, et des conférencières, Mme Coulibaly Kadidia Sangaré et Mme Haidara Assetou Cissé.
Dans son intervention, le secrétaire général de la section IV ASMA-CFP, dira que les thèmes : «l’autonomisation des femmes et des filles à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre (VBG), l’impact des réseaux sociaux sur l’éducation des femmes et des filles» sont en parfaite relation avec les priorités qu’ils estiment indispensables à l’atteinte des objectifs de la promotion des femmes.
Selon lui, son parti, ASMA-CFP accorde une attention particulière à la situation des femmes en prenant en compte tous les aspects du développement socio-économique de la femme. Pour atteindre ces objectifs, dit-il, les femmes de la section IV de l’ASMA-CFP, doivent faire preuve de beaucoup plus de cohésion et d’entente.
De ses propos, il ressort que le 8 mars ne suffit pas pour faire aboutir la lutte des droits des femmes. « Cette action doit être quotidienne car, le combat est permanent et couvre toute l’année, plusieurs années » a-t-il précisé.
Avant de terminer, il a félicité les conférencières et exprimé ses encouragements aux organisateurs de cette conférence. De même, au nom du président du parti, il a salué les engagements et visions des femmes de l’ASMA pour l’épanouissement des femmes et des enfants.
Quant aux conférencières, Mme Coulibaly Kadidia Sangaré et Mme Haidara Assetou Cissé, elles ont évoqué l’état des lieux sur l’autonomisation des femmes et des filles et des violences basées sur le genre.
Spécifiquement, par rapport à l’impact des réseaux sociaux sur l’éducation des filles, Mme Haidara dira que ce phénomène est de plus en plus dangereux et fréquent ici au Mali. Dans cette dynamique, elle a invité les femmes à écouter leurs enfants sans les juger afin de les sensibiliser sur la vie réelle qui est différente de la vie des gens sur le net.
Par Safiatou Coulibaly
Source: Le Sursaut