Les rideaux se sont tirés le dimanche 4 février sur la 14e édition du festival sur le Niger. Une édition marquée par diverses activités.
Le festival sur le Niger 2018 a vécu. Les festivaliers étaient venus de tous les coins du monde. Pendant trois jours, la ville de Ségou a vibré, au rythme de la 14e édition du festival sur le Niger.
Rien n’a été laissé au hasard. Les organisateurs ont mis de petits plats dans les grands plats. Du centre culturel Koré en passant par la fondation jusqu’au Quai des arts, les manifestations se sont déroulées sur tous les sites du festival. Cette année, en plus des activités traditionnelles, le festival aura été marqué par la caravane culturelle pour la paix. Celle-ci a mis l’accent sur les échanges dans le cadre de l’artisanat d’art entre les communautés du sud et du nord du Mali et ceux du Maroc, des actions ciblées pour l’environnement et la durabilité de nos évènements respectifs.
Les manifestations traditionnelles ont été dominées par la prestation des troupes des villages de Kirango, Tiongoni et Pélengana. Celles-ci ont présenté leurs sogow, masques et grandes marionnettes. Riches de symboles et d’histoires, avec des pas de danse et de raidissements de corps dont ils sont les seuls à avoir le secret, les sogow ont beaucoup émerveillé les festivaliers.
Le clou de l’évènement a été le concert géant au bord du fleuve, le samedi dans la soirée, sur le Quai des arts. Spectacle riche et coloré. Sur une scène très lumineuse, installée presque sur l’eau, les artistes comme NanpéSadio, Habib Koité, Kamaldine et autres Salif Kéita ont fait revisiter leur répertoire musical en live. Le festival a été le lieu de découvrir des talents comme Djarabikan de la Côte d’Ivoire & Delphine Mounkoro au Centre Culturel Kôrè.
Il convient de noter que la cérémonie d’ouverture officielle de la 14ème édition du Festival sur le Niger a été présidée par Madame le Ministre. Elle a été couplée à la signature de la Convention du Fonds Africain pour la Culture.
Abdrahamane Sissoko
Envoyé Spécial à Ségou