La Fédération Malienne de l’Athlétisme est un maillon très important pour la promotion du sport au Mali. C’est ainsi que des dizaines de millions sont mis à la disposition de cette fédération chaque année par l’Etat et ses partenaires. Malheureusement, ces sous ne profitent qu’à des individus mal intentionnés. Conséquence, nos athlètes mal préparés pour les compétitions et sont également victimes de discrimination. Comme ce fut le cas pour le champion en titre, saison 2015. Il s’agit de JEAN Diamoutènèn
En effet, si les autres fédérations se battent pour remporter des trophées au pays, n’est pas le cas pour la fédération malienne de l’Athlétisme. C’est pourquoi, elle a écarté le champion de la saison 2015 pour les jeux Ouest Africain au Sénégal plus précisément à Nourh une localité du Sénégal.
De source crédible, les responsables auraient imposé au vaillant champion qui a refusé de représenter le pays à deux séries, c’est-à-dire deux fois cinq mille mètres. Ce qui n’était dans le contrat. Du coup de retour au pays, malgré son titre de champion de la saison de la catégorie junior et sénior, le champion en question a été injustement écarté pour les jeux Ouest Africain au Sénégal.
Rappelons que madame Sangaré Aminata Kéita, présidente de ladite fédération avait promis (durant son mandat 2013-2017) le rayonnement de l’athlétisme malien, le renforcement des ressources humaines à savoir : consolidation de l’Administration par sa modernisation ; le renforcement de la communication etc.
Quant aux Ligues régionales, elle a aussi promis le renforcement des capacités managériales ; l’appui à leur acquisition de siège et de contribution de la Fédération à l’équipement et de faire des Ligues de véritables structures de déconcentration de la Fédération malienne d’athlétisme.
S’agissant des Clubs et Associations, madame Sangaré Aminata Kéita entendait aussi contribuer au renforcement de l’organisation et de l’encadrement, la création de Centres nationaux pour athlètes d’élite à San, Kabala et au 26-Mars ; la création d’au moins deux Centres régionaux pour athlètes notamment dans les régions du Nord.
La mise en place d’unité d’entraînement pour les Jeunes athlètes ; le lancement d’un programme de formation après adoption, d’entraîneurs, de juges et d’officiels de compétition enfin le management et la valorisation des athlètes et des entraîneurs.
A l’heure actuelle, cet objectif est loin d’être atteint.
Yacouba Demblé
Source: La Boussole