L’intervention du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq,  lors du point de presse quotidien tenu ce mardi 12 juillet. Au cours duquel il a évoqué le sujet d’arrestation des militaires ivoiriens arrêtés à la question des journalistes. Nous vous proposons l’extrait de ce point de presse en lien avec la situation tendue entre le Mali et la Cote d’Ivoire.

Question : Oui. Pouvez-vous… une situation plutôt confuse, qui implique en quelque sorte l’ONU, impliquant ces troupes qui ont été arrêtées au Mali. Pouvez-vous, peut-être, faire la lumière sur ces troupes ivoiriennes ? Jouaient-ils un rôle pour l’ONU ? Que savez-vous exactement ?

Porte-parole adjoint : Oui. Ce que je peux dire, c’est que ce ne sont pas des troupes de maintien de la paix de l’ONU, donc elles ne faisaient pas partie de la MINUSMA [Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali] auparavant. Cependant, ce sont des éléments de soutien nationaux qui sont déployés bilatéralement par les pays contributeurs de troupes en appui à leurs contingents, et c’est une pratique courante dans les missions de maintien de la paix. Je ne suis pas au courant que nous ayons eu des indications préalables que les troupes allaient être déployées en tant qu’éléments de soutien national, mais je pense que c’est leur statut.

Question : Alors, qu’est-ce que… Je suis désolé. Je ne comprends pas très bien ce que font les éléments de soutien nationaux. Ils ne portent pas de casques bleus, je suppose ?

Porte-parole adjoint : Oui, ils ne portent pas de casques bleus, mais différents pays contributeurs de troupes ont parfois des éléments de soutien nationaux qui viennent en appui à leurs contingents, donc s’ils ont des contingents…

Question : Sécurité ou base… sécurité de base ? Que font-ils… quel genre de chose font-ils ?

Porte-parole adjoint : Je ne sais pas quelles seraient les tâches. Ouais, il pourrait y avoir des tâches, y compris la sécurité. Mais, encore une fois, comme je l’ai dit, nous n’avions aucune indication auparavant que ces troupes allaient être déployées en tant qu’éléments de soutien national. Donc, je crois que nous essayons d’obtenir des éclaircissements, et nous essaierons d’obtenir des éclaircissements à ce stade, mais…

Question : Alors, l’ONU négocie-t-elle avec les autorités maliennes sur cette question ? Parce que ça a l’air d’être plutôt délicat.

Porte-parole adjoint : Nous allons… oui, nous sommes en contact et nous continuerons d’être en contact avec les autorités maliennes. Y a-t-il autre chose? Oui. Edie puis Maggie ?

Rassemblé par SIKOU BAH

Source : Info-Matin