La Mairie de Fana a servi de cadre à une grande rencontre, le lundi 6 janvier 2020, autour de la problématique des assassinats à répétition dans cet arrondissement du cercle (région) de Dioila. L’honorable Mamadou Diarrasouba, député de Massiki, a soulevé plusieurs interrogations au cours de cette réunion.
« Puisqu’ils ne coupent aucun organe, nous suggérons alors que ces assassins ont besoin du sang. Que font-ils alors de ces sangs recueillis ? Comment réussissent-ils à quitter Fana avec ces sangs humains ? Quel est le dessous de ces crimes ? » Après avoir rappelé les différents cas d’assassinats qui se sont déroulés à Fana entre 2018 et 2020, voilà le soliloque de l’honorable Diarrassouba lors de cette rencontre à Fana, le lundi dernier, à la suite des assassinats récurrents dans cette ville.
Comme une suite logique, l’élu de Massiki explique ces situations tragiques dans cette ville située à une centaine de Kilomètres du district de Bamako comme une répercussion de la fermeture du poste de contrôle qui y donnait accès. Selon lui, c’est ce qui a donné une voie libre aux malfaiteurs. « À cette ère d’insécurité gravissant, le contrôle est une nécessité vitale », a fait savoir l’Arche du collectif des députés élus à Dioila.
La sécurité ne peut s’instaurer sans l’implication de tous les citoyens. L’honorable Diarrassouba a alors profité de cette rencontre pour demander à la population de Fana et environ d’unir leurs forces, de venir en appui aux forces de l’ordre, dans leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens, en les alertant de la présence de tout individu suspect. Cela, afin d’éviter qu’au plus jamais des scènes de décapitation ne se déroulent dans cet arrondissement.
Contre toute théorie du complot, le député de Massiki trouve nécessaire le Dialogue entre les citoyens, la cohésion sociale pour relever les défis sécuritaires, partout au Mali.
TOGOLA
Source : LE PAYS