Dans la nuit du 4 au 5 janvier 2020, aux environs de 2 heures du matin, au quartier Badialan, non loin du terrain municipal un père et sa fille ont été décapitées. Il s’agit de Manafa Touré, âgé d’une trentaine d’année. Son corps a été découvert par des enfants qui lui apportaient le manger vers midi.
L’homme a été sauvagement décapité dans son sommeil et son sang emporté. Marié, père de deux enfants, la victime Manafa Touré est le fils d’Amadou et de N’ti Diakité, selon le sous préfet de Fana, Benena Mounkoro. Ce dernier n’a ménagé aucun effort pour mobiliser autour de lui le maire de Guegneka, Abdoulaye Coulibaly, le chef de peloton de Fana, le délégué du poste de police de la ville, le médecin chef, la gendarmerie et certaines personnalités pouvant aider à calmer les populations et prendre des mesures idoines, afin de décrisper l’atmosphère.
La victime, Manafa Touré, était le gardien de l’antenne Sotelma, située non loin du terrain de football de Fana. Il a été décapité dans une maisonnette en face de l’antenne. Précisons que la maison du gardien ressemble à une maison à moitié construite. Les informations laissent entrevoir que le ou les assassins n’avaient besoin que du sang de leur victime.
Le sous préfet de Fana et les responsables qui l’entouraient ont aussitôt demandé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cet assassin.
Dés le lendemain 6 Janvier 2020, le chef de l’exécutif locale a convoqué une réunion avec les services techniques, les deux gouverneurs (Dedeou Bagna Maïga de la nouvelle Région de Dioïla et celui de Koulikoro, les leaders d’opinion, les élus locaux et d’autres personnes ressources nécessaires pour discuter afin d’éradiquer le phénomène qui n’a que trop duré dans la localité.
Bénéna Mounkoro a fait appel aux forces de défense et dé sécurité pour sécuriser la ville de Fana.
Daniel Fomba.
Amap/Dioila
Source: Journal l’Essor-Mali