La semaine dernière, la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) a été secouée par une décision des autorités universitaires axée sur l’annulation de l’admission en classe supérieure d’un grand nombre d’étudiants.

Après les agents de la Fonction publique, des étudiants aboient plus que jamais pour avoir étaient recalés à l’examen de passage en classe supérieure.

La mesure touche plus de 1000 étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques  inscrits deux ans avant la crise de 2012. D’ailleurs, à la suite du coup d’Etat, ponctué d’une année blanche, beaucoup d’étudiants poursuivirent leurs études au Ghana.

Le recalage des étudiants en question découle de d’un système de fonctionnement séculaire relatif aux pots de vins pour obtenir un diplôme. Rattrapés par leurs méfaits, ils redoublent en toute logique. Mais, le Mali étant ce qu’il est, des enveloppes passent de plus belle sous la table pour revoir à la hausse le nombre d’admis. A ce jour, l’effectif est devenu pléthorique. C’est donc en réponse à cette magouille qui gangrène les facultés que les responsables de la controversée Fsjp décident de sévir.

Aux dernières nouvelles, les étudiants concernés contestent et parlent d’abus de pouvoir.

Que Dieu sauve l’école malienne  !

I. KEITA

SOURCE: Le Témoin