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‘‘Facebookan’’: le module qui fait polémique

Depuis quelques jours, un module de formation du Ministère de l’Education nationale sur la sexualité fait polémique. En effet, Mahmoud Dicko, le président du haut conseil islamique du Mali, n’a pas apprécié ce module et a du coup accusé le gouvernement du Mali de vouloir enseigner l’homosexualité dans les écoles. Du coup, depuis un certain temps, le sujet nourrit la polémique sur Facebook entre les pro-gouvernement et des pro-Mahmoud Dicko. Voici votre Facebookan du jour.

Ghandi Malien : «Le temps donne raison à l’Imam Dicko».

Il y a une semaine, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a ordonné l’arrêt des travaux d’élaboration d’un manuel scolaire contenant le thème de l’homosexualité, destiné aux élèves du premier et du second cycle de l’enseignement fondamental. Cette décision faisait suite à une sortie médiatique du président du Haut conseil islamique, l’imam Mahmoud Dicko que certains partisans du régime accusent. Il y a quelques semaines, dans un message audio, le président du Haut conseil islamique l’imam Mahmoud Dicko dénonçait l’élaboration d’un livre sur l’homosexualité. Cette sortie de l’iman Mahmoud Dicko avait poussé le gouvernement à arrêter les travaux du livre. La sortie du président du Haut conseil islamique est diversement appréciée dans le pays. Elle a été très bien accueillie dans les milieux religieux, jugeant que l’imam Dicko n’a fait que son devoir en tant que président du Haut conseil islamique. D’autres personnes accusent le président du Haut conseil islamique de vouloir attiser un nouveau foyer de tension dans le pays. Ces derniers fondent leur accusation sur le fait que l’imam Dicko n’avait pas soutenu le président de la République pendant la dernière élection présidentielle dans notre pays. Le rapport des activités de la commission, qui circule sur les réseaux, donne raison au président du Haut conseil islamique, puisque le thème 3 et l’activité 16 du manuel font mention de tolérance, d’inclusion et de respect du choix de sexes et qui renvoient justement au concept d’homosexualité. Pis, on évoque la notion de PD dans le dialogue au niveau de l’activité 16 du manuel. Un point qui fâche les leaders religieux musulmans. La polémique continue son petit chemin, en attendant une sortie officielle du Premier ministre sur la question même si ce dernier aurait ordonné l’arrêt des travaux. Elle vient s’ajouter à la situation tendue du climat politique et social.

Baber Haidara : «Ne faites pas un bras de fer avec l’imam Dicko, c’est dangereux».

Les thèmes sont clairs : Tolérance, respect et inclusion. Qu’est-ce que le mot «PD» vient chercher dans tout ça monsieur le ministre ? Soyons logiques. Puis que vous avez délibérément pris le mot PD comme exemple dans votre activité, dites-nous qui doit être toléré, respecté et inclus? La sexualité, le corps humain, la tolérance, l’inclusion et le respect sont déjà abordés dans les cours de biologie, d’économie familiale et d’éducation civique et morale ; dites-nous quelle est l’utilité de créer un autre programme sur les mêmes sujets ? Dans un pays en pleine crise identitaire, politique et socioéconomique, pensez-vous qu’un enseignement de la tolérance des PD est plus pertinent que celui des religions ou des ethnies ? Votre chef, qui est le premier ministre, a arrêté votre honteux programme sur l’enseignement de la tolérance des PD ; donc svp, ne le contredisez pas. Ne faites pas un bras de fer avec l’imam Dicko, c’est dangereux.

Seydou Oumar Traoré : «le Royaume des Pays-Bas dans la tourmente»

Au Mali, depuis la semaine dernière, une flambée de colère s’est avivée parmi la population, surtout au niveau des milieux religieux. C’est une véritable situation de tension qui existerait entre le pouvoir et les centres religieux islamiques, au sujet des travaux du comité de réflexion sur la sexualité (tolérance de l’homosexualité) dans les écoles du Mali. Nos grandes oreilles sont parvenues à capter une bonne partie des tractations, pour étouffer ce problème qui aurait nettement mis les autorités mal à l’aise. Après les déclarations incendiaires du président du Haut Conseil Islamique du Mali, l’Imam Mahamoud Dicko, pour alerter le pouvoir sur les dangers des travaux du comité pédagogique qui était en conclave à Ségou. Une panique et une révolte s’en étaient suivies, la colère des islamistes alimentée et les travaux suspendus par le pouvoir. Cette situation d’humiliation du pouvoir, surtout après la publication du manuel de référence du comité dans la presse, avec les noms des participants dudit comité, plusieurs de nos sources rapportent que deux agents de l’Ambassade des Pays-Bas auraient reçu discrètement, hier dimanche 16 décembre 2018 à 18h00, dans un Restaurant de la place, une quinzaine d’homosexuels maliens dont 06 femmes, conduite selon notre source par un certain Sidi Touré, un proche d’un ancien ministre d’Amadou Toumani Touré.

Dans ce restaurant huppé de la capitale, nos satellites ont pu capter le point essentiel de leur ordre du jour. Il s’agirait de la création d’une association des homosexuels au Mali, qui serait financée par l’Ambassade des Pays-Bas. Ce lundi 17 décembre 2018, selon des sources sécuritaires, 21 personnes dont des journalistes, des activistes et des animateurs de radios, auraient reçu la somme de 350.000 FCFA du Directeur des programmes pédagogiques du Ministère de l’Education Nationale afin de soutenir le pouvoir contre les agissements du monde religieux.

Ces actions ne sauraient tarder et les maliens comprendront très bientôt, la mission d’un programme déjà lancé et très avancé. Mais déjà, nos sources au niveau des religieux nous répondent que des discussions seraient en cours avec les associations religieuses en vue de l’organisation d’une activité de protestation contre l’homosexualité au Mali.

Maurice Dembélé : «Dicko prépare un soulèvement populaire»

Le mensonge vient de trouver son propriétaire. Dicko prépare un soulèvement populaire à partir d’un gros mensonge. Et il se dit homme de Dieu ? Astafourlaye !

Mali Ben : « le problème du Mali, ce sont les maliens »

Dicko, à son rang, doit avoir honte de tenir ces genres de propos. Vous savez, le problème du Mali, ce sont les maliens eux-mêmes ; comment comprendre qu’un religieux comme lui s’avise d’exprimer de telles sottises susceptibles de mettre en péril l’unité nationale ?

Diango Sissoko : « Dicko doit quitter le haut conseil islamique »

Cet homme n’a rien à voir avec l’islam. Parce qu’on a lui retiré son budget de fonctionnement,

il a décidé de faire plonger le pays. Dicko doit quitter le haut conseil islamique !

Moussa Keita : « Impossible »

Quel enseignant va accepter d’enseigner ça dans sa classe ? Impossible. Je vous en prie. Arrêtez avec vos bidouillages.

Diaguer Sylla : « Quel genre d’enseignant vous êtes »?

«La sexualité» dans un programme scolaire résume tout, y compris l’homosexualité. Je me demande quel genre d’enseignant vous êtes?

Moïse Tesla : «Nous sommes dans un pays de droit quand même »

Dicko a parlé. A Témé de lui prouver le contraire et de porter plainte. Nous sommes dans un pays de droit quand même

Koné Daouda Amânâ-Hatpâ : «Impossible de résoudre les problèmes ».

L’erreur commise par la majorité des pays africains, c’est de calquer leurs modèles de développement sur celui de l’Occident. Le premier grand saut de l’Afrique, vers le développement, est éducationnel ; sans cela, rien n’aboutit véritablement. Presque dans tous les pays d’Afrique noire, il se pose comme problème : l’éducation ! Or, l’essor occidental que nous mimons tant, a pour socle, une éducation de qualité irréprochable. Dans un pays où l’intellect ne sert qu’à planifier le vol, il est impossible de résoudre les problèmes les plus élémentaires comme les besoins sociaux de base

Source: info-matin

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