La Maison Africaine de la Photographie rend hommage, jusqu’au 22 août, à la ville historique de Djenné, à travers plus de 124 photographies prises par Boubacar Garba Samounou. L’ouverture de cette exposition a eu lieu le lundi 22 juillet, à la Maison Africaine de la Photographie (MAP), sous la présidence de la ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo. C’était en présence du Commissaire de l’exposition, Amadou Touré dit ‘‘Chab », du Directeur de la MAP, Tidiane Sangaré et d’un parterre d’invités.
L’exposition présente 124 photographies, exclusivement des portraits traités et agrandis aux formats 60X50, 80×60, 80x120cm. Dans le cadre de ses missions de promotion du patrimoine photographique national, la MAP a aussi réalisé des travaux d’inventaire et de catalogue de plus de 12.000 négatifs; numérisé et traité 4642 images du photographe.
Les photographies mettent également en valeur le riche patrimoine immatériel lié aux modes vestimentaires, aux parures, aux tresses, aux foulards et autres savoir-faire locaux qui constituent autant d’antidote au fanatisme et à une certaine vision du monde. Une vision monolithique, monochromatique et anti-progressiste, que rien ne peut vaincre mieux que l’Art et la Culture.
Cette rencontre intervient en prélude à la 12è édition de la Biennale Photographique de Bamako, qui coïncide avec les 25 ans de cette manifestation à vocation panafricaine et internationale.
Né en 1951, à Djenné, Boubacar Garba Samounou est avant tout un Instituteur qui a servi dans différentes écoles fondamentales et franco-arabes de la ville de Djenné, de 1977 à 1993. Pendant les temps libres que lui laissaient ses tâches d’enseignant, Samounou se laissait guider par sa passion pour la photographie. Autodidacte, il a parfait son talent au fil des années en développant une sensibilité artistique faite d’observations et de pratiques.
B. DIABATE
Source: l’Indépendant